Jaguar entend se repositionner totalement,
- Depuis trois ans, les ventes de modèles Jaguar ont fortement diminué. Les SUV E-Pace et F-Pace ont connu un bref succès avant de réduire fortement leur présence sur le marché mondial. Quant aux berlines, elles ont pratiquement disparu du marché, avec des ventes devenues extrêmement confidentielles, le mouvement ayant commencé par la suppression de la grande berline XJ, héritière d’une longue lignée de berlines de segment F (1968-2019).
- En fait, la marque Jaguar considérée autrefois comme l’une des marques britanniques les plus emblématiques et les plus luxueuses (Jaguar MKX et XJ6/XJ12, Jaguar Type E et XJS) s’est beaucoup banalisée en se positionnant sur le marché des berlines moyennes (segment D) et des SUV de milieu de gamme. La suppression des grands coupés et cabriolets a contribué à la perte de prestige.
- Arrivé en début d’année à la tête de Jaguar, Thierry Bolloré (ex-Renault) a annoncé travailler à un total repositionnement de la marque qui redeviendrait ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.
- S’inspirant de la stratégie de Jaguar dans les années 50, le constructeur entend monter en gamme et rivaliser de nouveau avec les Bentley, aussi bien sur le marché des limousines, des SUV, des coupés et des cabriolets. Bentley vend entre 10 000 et 12 000 voitures chaque année depuis 2012, et la marque s’en porte très bien, alors que Jaguar qui a vendu 90 000 voitures en 2020 (contre un objectif de 200 000 par an) se trouve financièrement dans une position très délicate. Au cœur de la nouvelle stratégie de Jaguar, une motorisation 100% électrique sur tous les modèles en 2030, comme la I-Pace lancée en 2018.
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