Les Kei cars représentent près de 40% du marché japonais en 2023
- Les Kei-cars sont des petites voitures légères (Keijidosha signifie «voitures légères») commercialisées au Japon, de dimensions et de cylindrées imposées par la législation japonaise. Aujourd’hui, elles ne doivent pas dépasser 3,40 m de long, 1,48 m de large et 2,00 m de haut et la cylindrée de leur moteur thermique ne doit pas excéder 660 cm3. Ces voitures sont un peu plus courtes que les voitures européennes de segment A et un peu plus longues que les petites voitures chinoises de segment A. Ces voitures qui se distinguent par leur plaque d’immatriculation de couleur jaune bénéficient d’avantages en terme de taxes et de primes d’assurances.
- Cette catégorie de voitures qui représente près de 40% du marché japonais des voitures particulières depuis une dizaine d’années est surtout représentée par les marques Daihatsu (groupe Toyota) et Suzuki. En 2023, sur 1 587 000 K-cars vendus au Japon, ces deux marques représentaient 963 000 unités, soit 60% de ce marché des K-cars à parts à peu près égales. Honda en représente 20%, Nissan 10% et l’ensemble Mazda-Mitsubishi-Subaru-Toyota 10%.
- Depuis 2021, certaines Kei-cars évoluent vers la motorisation 100% électrique, dû sans doute à une évolution de la législation. 554 BEV ont été vendus en 2021, puis 27 221 en 2022 et 44 544 en 2023. C’est surtout la Nissan Sakura qui a développé ce marché des Kei-cars électriques : 21 887 unités en 2022 et 37 140 en 2023.
- C’est ce type de voitures électriques que Renault souhaiterait importer en Europe, les voitures de segment A (les plus proches des Kei cars) tendant à disparaître du marché européen (part de marché de 5% en 2023 contre 12,5% en 2009). Les Smart Fortwo et Volkswagen Up! n’étant plus commercialisées, il n’y a plus de voitures électriques de moins de 3,50 m de long proposées sur le marché européen.