La production de véhicules particuliers au Royaume-Uni s’est effondrée après le Brexit
La production automobile britannique a été la première en Europe en volume entre 1945 et 1955, grâce au nombre important de marques locales et au vaste marché du Commonwealth sur lequel étaient destinés les modèles produits en Grande-Bretagne, les importations étant alors très faibles, comme dans tous les autres pays européens qui eux ne disposaient pas d’un marché aussi vaste.
 
La création du groupe BMC en 1952 (né de la fusion d’Austin et de Morris) puis celle du groupe BLMC en 1968 (né de la fusion de BMC avec Leyland Rover-Triumph) ont aidé l’industrie automobile britannique à rester compétitive pendant plusieurs années, jusqu’en 1972, date du pic de production (1 921 000 voitures particulières).
 
Malheureusement, la mauvaise gestion du groupe BLMC et le développement des mouvements sociaux dans ses usines entraînèrent une chute de la production du premier constructeur britannique contraint d’être nationalisé en 1975 afin d’éviter une faillite pure et simple. La production automobile britannique tomba à 900 000 unités par an au début des années 80.
 
Elle remonta la pente grâce à l’arrivée des constructeurs japonais (Honda, Nissan, Toyota) dans la seconde partie des années 80 et une relance du groupe Austin-Rover, héritier de l’ancien groupe BLMC. La production britannique atteint de nouveau 1,8 million de voitures particulières en 1999. Elle chuta de nouveau en 2009, à 900 000 unités avant de reprendre son rythme normal de 2010 à 2016, où elle atteignit 1,7 million d’unités. Après 2016, année du vote en faveur du Brexit, la production britannique retomba progressivement à 900 000 unités en 2020. Elle reste stable à ce niveau bas de 2020 à 2023. Honda a fermé son usine en 2021.
 
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