- En 2013, la production automobile réalisée sur le sol britannique talonnera celle réalisée sur le sol français. Cette circonstance particulière n’était plus arrivée depuis 1968 !La production en France s’est particulièrement bien comportée dans les années 1972 à 2007 : durant 35 ans, le volume des véhicules produits dans ce pays excédait alors 3 millions d’unités par an. Dans le même temps, l’Angleterre avait vu son industrie automobile plonger avec comme symbole la chute du groupe British Leyland et du groupe Rootes, avec de nombreuses disparitions de marques connues.
- Les nombreuses délocalisations de modèles de la France vers l’étranger (Espagne, Turquie, Europe de l’Est) ainsi que le déclin des voitures des segments D/E et des monospaces, et l’insuccès des voitures électriques ont réduit la production en France comme peau de chagrin. A l’inverse, en Angleterre, le succès des modèles phares Nissan Qashqai, Nissan Juke, BMW Mini, Land Rover Evoque, Toyota Auris a relancé la production automobile britannique après 2009.
- Résultat : en 2013, le volume de production des deux pays est pratiquement équivalent, avec encore un léger avantage pour la France. Les prochains mois seront décisifs. Le démarrage de la nouvelle Peugeot 308 ainsi que le transfert des Renault Trafic et Nissan Primastar à Sandouville pourraient relancer la production automobile en France. L’arrivée des nouvelles générations de Nissan Qashqai et BMW Mini lancées en 2014, ainsi que de l’Infiniti Q30 ne devraient pas permettre à la production britannique de doubler la France.
- Aujourd’hui, les capacités de production restent stables, à 3 millions en France et de 2 millions en Grande-Bretagne,
preuve que le taux d’utilisation des usines en France est très faible.
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