L’Algérie a fixé ses nouvelles règles d’importations d’automobiles,

 

L’Algérie a fixé ses nouvelles règles d’importations d’automobiles. Ces règles auront des conséquences directes sur le volume du marché algérien et sur celui des exportations des constructeurs automobiles vers ce pays.

En effet, il faut rappeler que l’Algérie produit peu de voitures et depuis moins de deux ans seulement (l’usine Renault située à Oran a démarré son activité en novembre 2014 et son volume n’excédera pas 40 000 unités en 2016). Par contre, son marché automobile (composée uniquement d’importations jusqu’en 2014) a atteint jusqu’à 437 000 véhicules en 2012, puis est retombé à 400 000 en 2013 et 342 000 en 2014. En 2015, il est redescendu à 265 000 unités, dont 20 000 voitures de marque Renault produites localement.

En 2016, en raison de la baisse de revenus liée à la chute du prix du pétrole (l’Algérie est un gros producteur de pétrole), les autorités algériennes ont fixé le quota d’importations à 152 000 véhicules.

Avec les 40 000 voitures Renault produites localement, le marché devrait donc d’établir vraisemblablement à 192 000 unités environ, volume en baisse de 28% par rapport à 2015, de 44% par rapport à 2014 et de 52% par rapport à 2013.

Par ces mesures, les autorités algériennes veulent inciter les constructeurs automobiles à produire en Algérie. Pour l’instant, seul le groupe PSA envisage la construction d’une nouvelle usine dans ce pays.


16-12-6   

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