Avec l’apport de Mitsubishi, Renault-Nissan dispute la troisième place mondiale à GM,
- Inovev comptabilisera les chiffres de ventes de Mitsubishi dans ceux de Renault-Nissan à partir de la fin de l’année 2017, car le groupe franco-japonais a acheté 34% du capital de Mitsubishi en octobre 2016, et donc les chiffres consolidés sur une année complète n’existeront qu’à partir de 2017.
- Malgré tout, on peut observer que si l’on ajoutait les volumes de ventes 2016 de Mitsubishi dans ceux de Renault-Nissan dès aujourd’hui, le groupe Renault-Nissan disputerait la troisième place au groupe GM, à quelques milliers d’unités près (9,96 millions d’unités pour le groupe Renault-Nissan contre 9,97 millions d’unités pour le groupe GM).
- Avec la possible vente d’Opel/Vauxhall, le ralentissement prévu des marchés chinois et américain en 2017, où le groupe GM est très présent, et le redémarrage des marchés iranien et russe, où Renault-Nissan est très présent, il semble probable que le groupe franco-japonais parvienne à supplanter le groupe GM à la fin de l’année 2017. Il pourrait même disputer la seconde place mondiale au groupe Toyota. L’objectif de Carlos Ghosn de faire partie du Top 3 est donc tout à fait réalisable.
- Mitsubishi a vu ses ventes baisser de 13% en 2016 (0,95 million de véhicules contre 1,09 million en 2015), principalement en raison de la révélation de trucage des mesures de consommation sur plusieurs de ses voitures au Japon, mais c’est aussi cette situation qui a incité et permis à Nissan d’en prendre le contrôle à la fin de l’année 2016.
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