Un Brexit sans accord condamnerait les usines automobiles britanniques,
- Un Brexit sans accord déclencherait une hausse des taxes sur les automobiles et les pièces automobiles, notamment celles en provenance de l’Union européenne et exportées vers la Grande-Bretagne et celles en provenance de la Grande-Bretagne et exportées vers l’Union européenne. Le prix des voitures vendues en Grande-Bretagne augmenterait, notamment celles importées de l’Union européenne. Quant aux voitures produites en Grande-Bretagne, elles deviendraient quasiment invendables dans l’Union européenne, en raison d’une concurrence moins coûteuse, sauf pour les modèles de haut de gamme (Rolls-Royce, Bentley, Aston-Martin, Mc Laren) dont l’augmentation de prix sera plus facile à accepter par une clientèle aisée.
- En 2018, 80% des voitures produites en Grande-Bretagne ont été exportées, dont 53% vers l’Union européenne, 18% vers les Etats-Unis, 6% vers la Chine, 3% vers le Japon, 2% vers la Turquie et 2% vers l’Australie.
- Sur 1,52 million de voitures particulières produites en Grande-Bretagne en 2018, 1,24 million ont été exportées dont 652 000 vers l’Union européenne. Le risque est donc important de voir les exportations vers l’Union européenne s’effondrer, en cas de Brexit sans accord, et par conséquent de voir la production automobile britannique s’écrouler.
- Déjà, Honda a décidé de fermer son usine de Swindon, PSA fermera son usine d’Ellesmere Port en cas de Brexit sans accord, Toyota et BMW (Mini) menacent de fermer également les leurs, Ford va fermer sa dernière usine britannique de moteurs. L’avenir parait bien sombre pour l’industrie automobile britannique, autrefois florissante.
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