La production automobile iranienne a chuté de moitié depuis fin 2018,
- La production automobile en Iran a subi dès le mois d’octobre de l’année 2018 (voir graphe) le choc des sévères sanctions économiques qui lui ont été imposées par les nations occidentales, et en premier lieu par les Etats-Unis d’Amérique.
- Le niveau moyen de 120 000 unités produites par mois s’est alors effondré à 80 000 unités en novembre et décembre 2018, puis 60 000 unités par mois de janvier à août 2019, soit la moitié du volume enregistré un an plus tôt.
- Les marques les plus touchées sont les marques françaises qui représentaient la majeure partie de la production locale (plus de 40% du total en 2017) et qui aujourd’hui ont cessé officiellement leur production, sous la pression du gouvernement américain, même si une certaine quantité est encore fabriquée à partir de stocks internes ou extérieurs.
- Le groupe PSA est le plus atteint de tous les constructeurs en Iran, car le manque à gagner sera d’environ 300 000 à 400 000 unités en 2019, et ce scénario pourrait se répéter les années suivantes, si l’administration Trump maintient ou renforce ces sanctions qui impactent toutes les sociétés occidentales travaillant en Iran.
- Si le volume de production se maintient au rythme actuel en Iran, ce pays ne produira que 700 000 véhicules environ contre 1 400 000 unités il y a deux ans. Sur ces 700 000 véhicules, la moitié sortiront des usines de Iran Khodro et Saipa (marques nationales) contre 42% il y a deux ans. Les marques chinoises représenteront 20% du total, contre 14% il y a deux ans. Les marques françaises ne représenteront plus que le quart de la production iranienne (grâce aux stocks) contre 42% il y a deux ans.
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