Jaguar Land Rover connaît la plus grande crise de son histoire,
Les marques Premium britanniques Jaguar et Land Rover ont été cédées par Ford à l’indien Tata Motors en 2008.  Le constructeur indien a bien géré ces deux marques de luxe jusqu’en 2017, puisque la production de l’ensemble est passé de 255 000 unités en 2008 à 501 000 en 2015, doublant ainsi l’audience des deux marques en l’espace de sept ans. Le pic de la production fut atteint en 2017, avec plus de 600 000 unités fabriquées, et l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle usine en Slovaquie. La situation a commencé à se détériorer à partie de 2018, avec une production retombée à 578 000 unités puis 545 000 en 2019. En 2020, la situation s’est nettement dégradée, avec à la fois les conséquences de la crise du Covid-19 et les craintes concernant un futur Brexit sans accord, mais également à cause de produits qui n’ont pas répondu à la demande du marché (en particulier pour Jaguar).
La production est tombée à 190 000 unités sur les sept premiers mois de 2020, ce qui représente une chute de près de 40% par rapport aux sept premiers mois de 2019, soit une baisse bien plus importante que les autres constructeurs, qui affichent des baisses comprises entre 25% et 30%, la moyenne tous constructeurs confondus étant égale à 29%.
La situation est plus catastrophique pour Jaguar (-51% par rapport à 2019) que pour Land Rover (-34%), notamment parce que les berlines Jaguar n’ont plus d’audience. La XE (segment D) s’effondre de 70% et la XF (segment E) de 85%... Quant à la XJ (segment F), elle a disparu du catalogue. La marque Jaguar est tellement menacée qu’elle pourrait bien disparaître.
Une des solutions viables pour une renaissance serait la cession de Jaguar à un autre constructeur qui aurait les capacités de reconstruire une toute nouvelle gamme de berlines attractives, comme l’avaient été les Jaguar MK II et XJ6 dans les années 60 et 70.
   
 

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