L’Angleterre pourrait devenir une terre d’accueil pour les véhicules chinois,
- Plusieurs pays ont annoncé qu’ils suspendraient la vente des voitures à moteur thermique entre 2025 et 2040. Il s’agit des pays suivants, surtout européens : 1/ D’ici 2025 : la Norvège. 2/ D’ici 2030 : l’Irlande, l’Islande, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède, la Slovénie et le Royaume-Uni (sauf les hybrides). 3/ D’ici 2032 : l’Ecosse. 4/ D’ici 2035 : le Royaume-Uni (hors Ecosse) et la Californie. 5/ D’ici 2040 : la France, l’Espagne et la Canada. D’autres pays vont très probablement s’ajouter à cette liste au cours des prochaines années. Reste à savoir si ces annonces seront scrupuleusement respectées.
- Intéressons-nous au Royaume-Uni : ce pays détaché récemment de l’Union européenne a vu sa production automobile nationale sombrer dans les années 80, avant de faire appel aux constructeurs japonais pour relancer une activité automobile dans le pays. Le Brexit va voir ces constructeurs déserter le pays (Honda, Nissan, Toyota). Il reste donc la possibilité pour l’Angleterre de faire appel à de nouveaux constructeurs pour relancer une activité automobile dans le pays, si l’industrie automobile reste une industrie stratégique pour le Royaume-Uni. Et qui d’autres que les constructeurs chinois pourraient accéder à cette demande, car ceux-ci vont exporter leurs véhicules électriques en Europe tout au long des années 2020, et il sera pertinent – une fois que le volume de ces exportations sera suffisamment important – de transférer la production de ces véhicules en Europe. L’Angleterre pourrait donc devenir à terme une terre d’accueil pour les véhicules chinois et compenser ainsi le montant des droits de douane par des prix traditionnellement bas des véhicules chinois, même électriques, que l’Angleterre pourrait vendre dans toute l’Europe.
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