Ssangyong se déclare en faillite,
Le constructeur coréen Ssangyong, spécialisé dans les SUV, n’a pas réussi à se développer sous la férule de l’indien Mahindra malgré la croissance vertigineuse des ventes de SUV partout dans le monde.
Ssangyong n’a pas su adapter son offre à la demande mondiale, peut-être par manque de moyens financiers. Ceux-ci ont d’ailleurs rétréci amplement ces dernières années, puisque le coréen a subi des pertes importantes depuis 2017 et ses emprunts effectués auprès de banques étrangères ne pourront pas être remboursés (on parle de 122 millions d’euros de dettes). Du coup, son propriétaire Mahindra a annoncé de pas pouvoir aider Ssangyong dans les circonstances actuelles et accepter la demande du coréen de se placer en redressement judiciaire faute de pouvoir rembourser ses dettes.
L’offre produit du constructeur a toujours paru décalée par rapport à la concurrence, notamment en terme de design, plutôt controversé. L’audace n’a pas payé. La production de Ssangyong a navigué entre 100 000 et 150 000 véhicules par an depuis 2011.
C’est la troisième fois que le constructeur se trouve en grande difficulté, la première étant lorsque GM avait racheté Daewoo en 2001 (propriétaire de Ssangyong depuis 1998) et avait laissé le constructeur à son triste sort, la seconde étant lorsque SAIC qui avait racheté Ssangyong en 2004 s’en sépara en 2009 en raison d’une première faillite du coréen. En 2011, Ssangyong est repris par l’indien Mahindra qui s’en sépare aujourd’hui en raison de la seconde faillite du coréen. Il est regrettable qu’aucun partage de composants ou de réelle rationalisation n’ait été décidé chez Mahindra pour pérenniser l’entreprise Ssangyong.
   
 

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