Inovev prévoit 40 000 unités par an de la Citroën C5 X,
La marque Citroën (une des nombreuses marques du nouveau groupe Stellantis) a dévoilé son nouveau modèle de segment D qui succède à l’ancienne C5 (2007-2017) disparue des lignes d’assemblage françaises depuis quatre ans. Pour remplacer les berlines et breaks C5, la marque a préféré ne pas attaquer de front la Peugeot 508 à la ligne basse et sportive, et marquer sa différence par une voiture à la ligne haute et effilée, un peu à la manière de la récente C4. La nouvelle C5 s’appelle donc C5 X pour bien affirmer son caractère emprunt du style SUV, même si la C5 Aircross qui reste au catalogue affirme un style SUV beaucoup plus assumé.
Autre particularité, le groupe Stellantis a jugé préférable de produire la C5 X en Chine (à Chengdu, chez Dongfeng) plutôt qu’en France, indiquant que le marché pour cette catégorie de véhicules est sept fois plus important en Chine qu’en France. Certes, mais la marque Citroën ne représente plus que 0,1% du marché chinois aujourd’hui, et il va être très difficile d’imposer ce type de modèle sur ce marché. Inovev estime de 5 000 à 10 000 unités par an les ventes de ce modèle en Chine et 25 000 à 30 000 par an en Europe. La C5 X sera ainsi importée de Chine pour le marché européen, comme la Dacia Spring, la DS 9 ou la BMW iX3.
La C5 X qui atteint 4,80 m de long (soit plus qu’une Citroën CX ou qu’une Citroën XM) sera dotée d’un moteur essence et d’un moteur essence hybride rechargeable, également présent sur la Peugeot 508 lancée en 2018, c’est-à-dire les deux versions 180 ch et 225 ch du moteur 1.598 cm3 (code EP). Pas de diesel envisagé sur ce modèle, sans doute parce qu’il n’y a pas de moteur diesel produit en Chine, étant donné que ce marché n’est pas demandeur.
   
 

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