La production britannique tombe au niveau de la production italienne,
- La Grande Bretagne fut le premier pays producteur d’automobiles en Europe durant les années 1945-1955, puis le second pays derrière l’Allemagne entre 1956 et 1960 et entre 1963 et 1965, puis le troisième pays derrière la France, puis enfin le quatrième pays derrière l’Espagne. La part de l’industrie automobile britannique n’a cessé de diminuer depuis les années 50, et la déliquescence du groupe British Leyland dans les années 80 a détruit une grande part de cette industrie. L’arrivée des constructeurs japonais sur le sol britannique a compensé seulement en partie la désintégration du groupe British Leyland.
- Depuis le vote du Brexit en 2016 (sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne), l’industrie automobile britannique traverse une nouvelle crise, puisque son volume de production est passé progressivement de 1,8 million d’unités en 2016 à 950 000 en 2021. Une chute de près de 50%.
- Le constructeur japonais Honda a ainsi fermé son usine de Swindon en 2021, et cette fermeture fait suite à une longue liste de fermetures dont celles de Longbridge (Rover), de Dagenham (Ford), de Southampton (Ford) et de Ryton (Peugeot) dès le début des années 2000. Les sites Stellantis de Luton et Ellesmere Port ont vu de leur côté leurs capacités divisées par deux. Et aujourd’hui on apprend que Jaguar est mis en hibernation jusqu’en 2025, provoquant la prochaine fermeture de l’usine de Castle Bromwich.
- En 2021, la production en Grande-Bretagne est tombée pratiquement au niveau de l’Italie et les prévisions pour 2022-2025 ne semblent pas très optimistes. L’Italie pourrait dépasser la Grande-Bretagne en terme de production dès ces prochaines années.
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