La production automobile en Iran de plus en plus dépendante de la Chine

-La production automobile en Iran évolue à la manière des montagnes russesElle est directement impactée par les sanctions économiques occidentales qui s’assouplissent et se durcissent régulièrement, sans grande logique pour les non-initiés. Mais l’Iran trouve la parade en s’approvisionnant en Chine, soit pour assembler des véhicules Peugeot (non reconnus par la maison-mère) qui représentent une grande part du parc automobile iranien, soit pour assembler des véhicules chinois de différentes marques. Les marques chinoises représentaient 11% de la production automobile iranienne en 2022, en constante augmentation, et cette part devrait encore augmenter au cours des prochaines années, comme en Europe et en Russie par exemple.

-Au cours des 20 dernières années, la production automobile iranienne a atteint un volume de 1,6 million de véhicules en 2010 et 2011 avant de s’effondrer en 2012 et 2013 (650 000 véhicules). Puis la production iranienne est remontée progressivement à 1,5 million d’unités en 2017, avant de retomber à 800 000 unités en 2019 et 725 000 en 2020.

-En 2021, la production automobile iranienne a repris sa croissance pour atteindre 1,2 million d’unités en 2022 et d’après les chiffres enregistrés au premier quadrimestre 2023la production automobile iranienne devrait reculer à 1 million d’unités sur l’ensemble de l’année 2023,dont 51% fabriqués par l’entreprise Iran Khodro (dont 36% de véhicules Peugeot non comptabilisés par le groupe Stellantis) contre 46% en 2022 et 31% fabriqués par l’entreprise SAIPA contre 43% en 2022. Les constructeurs chinois, en forte progression, devraient représenter 18% de la production automobile iranienne en 2023, contre 11% en 2022.

 
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