Le marché japonais augmente de 15,8% en 2023 par rapport à 2022
- Le marché automobile japonais (voitures particulières) a connu une relance en 2023, de l’ordre de 15,8% par rapport à 2022, avec un volume d’immatriculations de 3 992 728 unités contre 3 448 298 en 2022, 3 675 698 en 2021 et 3 809 981 en 2020. Au Japon aussi, le rattrapage des ventes manquées en 2020-2021-2022 n’a été que partiel, puisque celles-ci estimées à près de 2 millions d’unités n’ont été compensées qu’à hauteur de 500 000 unités, soit le quart de ce qu’il aurait fallu.
- Toutefois, le marché automobile japonais s’est approché de très près de la barre des 4 millions d’unités l’an dernier, tout en restant inférieur aux volumes atteints entre 2012 et 2019, qui se situaient entre 4,2 millions et 4,7 millions d’unités. L’année 2022 semble avoir marqué le fond avec un volume de près de 3,5 millions d’unités équivalent à celui de 2011 qui avait été marquée par un tsunami occasionnant de gros dégâts. L’année 2024 devrait marquer une petite progression des ventes par rapport à 2023.
- Par constructeurs, le groupe Toyota (Toyota, Lexus, Daihatsu) représente toujours près de la moitié des immatriculations de voitures neuves au Japon (48% en 2023), loin devant Honda (14%), Suzuki (13%), Nissan (10%) et Mazda (4%). Si Suzuki devance largement Nissan (ex-numéro 2 dans le dernier quart du 20e siècle), c’est en raison de ses petites voitures qui représentent la moitié des K-Cars vendues au Japon. Et lorsque l’on sait que les K-Cars représentent aujourd’hui le tiers du marché japonais, on comprend la puissance de Suzuki (et de son concurrent Daihatsu, propriété de Toyota) sur ce marché. Les importations représentent 6% du marché japonais depuis une vingtaine d’années, et l’on retrouve encore cette proportion en 2023.