La part des constructeurs chinois a atteint 61% en Russie en 2024 contre 51% en 2023
Suite au retrait des constructeurs européens, japonais et coréens après le déclenchement du conflit entre la Russie et l’Ukraine, la part des constructeurs chinois sur le marché russe avait beaucoup augmenté entre 2022 (18%) et 2023 (51%), dépassant même une vente de voiture particulière sur deux. Cette part des constructeurs chinois a continué à progresser en 2024, à 61% du marché russe. Le volume des ventes de véhicules chinois (VP+VUL) en Russie est ainsi passé de 536 768 unités en 2023 à 943 577 unités en 2024 (+76% de hausse), dans un marché qui est passé de 1 049 917 unités en 2023 à 1 550 249 unités en 2024 (+48% de hausse).
 
Le marché russe reprend progressivement son rythme normal, après près de trois ans de guerre avec l’Ukraine, retrouvant ses niveaux annuels de 2015 à 2021. Mais on est encore très loin des chiffres enregistrés durant les années de prospérité économique de la Russie (2011-2014) où le marché dépassait largement les deux millions de véhicules par an.
 
Le constructeur national russe Avtovaz, contrôlé par Renault jusqu’au conflit entre la Russie et l’Ukraine, et maintenant devenue une entreprise d’état, a vu ses ventes passer de 326 757 unités en 2023 à 439 035 unités en 2024 (+34% de hausse), sa part de marché passant de 31% à 28%. Avtovaz perd des parts de marché d’année en année, sans doute parce que les marques chinoises offrent davantage pour un prix pas beaucoup plus élevé.
 
Alors que les constructeurs européens, japonais et coréens ont complètement disparu du marché russe en 2024, les constructeurs chinois consolident leur présence sur ce marché, avec Great Wall comme leader incontesté (192 000 ventes), suivi de Chery (158 000 ventes), Geely (152 000 ventes), Changan (103 000 ventes), Omoda (50 000 ventes) et Exeed (41 000 ventes). Ces six marques représentent les trois quarts des ventes chinoises.
 
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