Le gouvernement chinois dévoile sa politique incitative à l’achat de véhicules hybrides et électriques,
- Début 2010, le gouvernement chinois annonçait vouloir mettre en circulation en Chine 500 000 véhicules électriques et hybrides sur une période de trois ans (2010-2011-2012). Il comptait notamment sur des politiques d’incitation mises en place dans les grandes villes du pays et sur une enveloppe de 150 millions d’euros pour développer la production de véhicules électriques, à travers une alliance de 16 entreprises publiques (dont trois constructeurs automobiles).
- Faute d’avoir atteint cet objectif, le gouvernement chinois a reculé l’échéance en annonçant en 2012 vouloir vendre 500 000 véhicules électriques et hybrides chaque année pour atteindre un parc de 5 millions de véhicules de ce type en 2020.
- Il est à noter que le marché de ce type de véhicules reste aujourd’hui marginal en Chine (3 000 voitures électriques et hybrides en 2011, 12 000 unités en 2012, 25 000 unités sur les 6 premiers mois de 2013). Le principal frein au développement des voitures électriques reste le prix trop élevé. De plus, les infrastructures (bornes de recharge) restent insuffisantes. Alors que la Chine s’était fixée comme objectif de construire 400 000 bornes de recharge d’ici à 2015, moins de 20 000 sont installées à l’heure actuelle.
- Le gouvernement chinois a donc décidé de prolonger et d’augmenter les subventions pour l’achat de voitures hybrides et électriques. Ces aides peuvent maintenant atteindre 60 000 yuans (7 340 euros) pour un véhicule électrique et 35 000 yuans (4 280 euros) pour un modèle hybride rechargeable. D’autre part, une réduction de 10 % de la pollution atmosphérique au niveau national d’ici à 2017 a été décidée (20% à 25% dans les grandes villes), ce qui devrait inciter les grandes villes à mettre des places des politiques incitatives.
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