Alfa-Roméo ne remplacera pas les Mito et Giulietta,
Alors que la direction de FCA annonçait en 2014 vouloir vendre 400 000 Alfa Romeo chaque année à partir de 2018, grâce au renouvellement et à l’élargissement de la gamme de la marque, les ambitions du constructeur ont été nettement revues à la baisse ces derniers mois. La nouvelle berline Giulia éprouve des difficultés pour s’imposer sur le segment D de la catégorie Premium (seulement 10 000 ventes en 2016) et ses ventes sur le marché américain pourraient être compromises par la volonté de l’administration Trump de taxer les véhicules importés. La version break de la Giulia ne sera finalement pas lancée. En outre, les Mito (segment B) et Giulietta (segment C), qui assurent l’essentiel des ventes, ne seront pas remplacées.

L’avenir de la marque repose donc sur le SUV Stelvio qui vient d’être lancé (plateforme Giulia) et sur un hypothétique lancement en 2019 de modèles de segment E, la berline Alfetta et le SUV dérivant de l’Alfetta. Ces modèles de haut de gamme seront lancés si le succès de la Giulia répond aux attentes du constructeur, ce qui ne semble pas être le cas aujourd’hui.

Avec la suppression programmée des Mito et Giulietta, il semble que le lancement d’un SUV de segment C soit compromis. Enfin, le lancement d’un coupé sportif dérivé de la Giulia semble lui aussi compromis. En conclusion, Alfa-Roméo ne parviendra certainement pas à vendre 400 000 voitures en 2018, ni même les années suivantes. Inovev table sur 130 000 ventes en 2018 et pas beaucoup plus les années suivantes. A terme, Alfa semble condamnée, tout comme Lancia.

 
17-6-7
   

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