Quels seraient les avantages d’une cession de JLR à PSA ?,
- En cas d’échec d’un accord entre les groupes FCA et PSA, le constructeur français pourrait jeter son dévolu sur le groupe Jaguar Land-Rover qui appartient au groupe indien Tata Motors.
- Le groupe de voitures de luxe britannique connait en effet actuellement de réelles difficultés dues notamment aux incertitudes liées à la mise en place du Brexit, à la chute des ventes de véhicules diesel et au recul du marché automobile chinois. De plus, le groupe indien Tata Motors avait beaucoup investi pour diversifier la gamme des modèles Jaguar et Land Rover, juste avant le vote du Brexit, et le retour sur investissement semble se solder par de lourdes pertes.
- De plus, le lancement de la première voiture électrique du groupe britannique, la Jaguar i-Pace, et la construction d’une nouvelle usine en Slovaquie, à Nitra, ont demandé de gros investissements, au moment même où le marché automobile européen et mondial commençait à décliner. L’endettement du constructeur est aujourd’hui très important et le constructeur a décidé récemment de réduire drastiquement les coûts. Il va supprimer 10% de ses effectifs et ralentir sa production (ses usines seront arrêtées une semaine en avril).
- Il ne serait pas étonnant dans ce contexte que Tata Motors puisse céder le groupe JLR à un autre constructeur. Le groupe PSA parait le mieux placé pour acquérir Jaguar et Land Rover, dans la mesure où le constructeur français cherche à élargir son offre, notamment dans la catégorie Premium où il est aujourd’hui peu présent. La marque DS devrait se développer au moins une bonne dizaine d’années avant de bénéficier d’une réelle légitimité dans cette catégorie.
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