- Arrivé en Chine en 2016, soit bien après ses principaux concurrents, Renault avait négocié un accord avec Dongfeng pour fabriquer à Wuhan et commercialiser des SUV dans le pays, à savoir les Captur, Kadjar et Koléos. Les objectifs étaient ambitieux puisque les deux partenaires parlaient d’un volume de ventes de 550 000 unités en 2022, soit le tiers du volume de Nissan enregistré au même moment. Pour atteindre cet objectif, Dongfeng mettait à la disposition de Renault une usine en J.V. pouvant fabriquer 300 000 voitures par an à Wuhan, capacité qui était prévue pour être doublée en 2020. Renault de son côté prévoyait d’installer 400 points de vente dans l’intervalle (seule une centaine a vu le jour).
- Les ventes de Renault n’ont jamais pu dépasser les 9 000 unités par mois (ce niveau fut atteint fin 2017), soit 74 730 unités sur l’ensemble de l’année 2017 (contre 32 835 unités en 2016). En 2018, les ventes sont tombées à 47 769 unités et en 2019 elles se sont effondrées à 16 603 unités. Sur le premier trimestre 2020, les ventes ont encore chuté de 55%. La décision logique de retirer la marque Renault du marché chinois a donc été prise en avril 2020.
- Toutefois, Renault considère qu’il peut encore être présent dans la catégorie des voitures électriques (sous la marque Nissan) et des utilitaires (sous les marques Jinbei-Huasong) mais il y a bien peu de chances qu’il puisse s’imposer sur ce marché, compte tenu de la concurrence nombreuse et mieux armée. En 2019, Renault a vendu 157 625 utilitaires sous les marques Jinbei-Huasong, et 3 207 voitures électriques K-ZE.
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