Le marché du pick-up a fait un flop en Europe,
Il y a une dizaine d’années, les constructeurs automobiles ont essayé de développer un marché du pick-up en Europe, s’inspirant du modèle du marché américain qui inclut près de 20% de pick-up dont 15% de la catégorie supérieure, celle des Ford Série F, Chevrolet Silverado, GMC Sierra et Dodge Ram.
En Europe, les constructeurs se sont lancés sur ce marché avec des modèles renouvelés comme les Toyota Hilux, Nissan Navara, Mitsubishi L200, Ford Ranger et Isuzu D-Max ou de tout nouveaux modèles, comme le Volkswagen Amarok, Renault Alaskan, le Fiat Fullback et le Mercedes Classe X. Ces modèles étaient des pick-up de milieu de gamme et non pas de tailles supérieures (type Ford F-150, Chevrolet Silverado ou Ram 1500) qui est une catégorie invendable en Europe.
D’un marché équivalent à 50 000 unités en 2013, le marché européen est monté à 70 000 unités en 2015 puis 100 000 en 2017 et atteignit un pic des ventes en 2018, avec 114 000 unités (soit 0,6% du marché européen).
Depuis cette date, le marché du pick-up est redescendu à 105 000 unités en 2019 et 75 000 unités en 2020, qui certes était une année particulière. Sur les 6 premiers mois de 2021, les ventes ont atteint 49 000 unités soit probablement moins de 100 000 unités sur l’ensemble de l’année. Plusieurs constructeurs se sont retirés de ce marché, comme Renault (Alaskan), Mercedes (Classe X) ou Fiat (Fullback). Volkswagen (Amarok) commence progressivement à se retirer de ce marché et les autres constructeurs ne prévoient plus de développement du marché des pick-up en Europe au cours des prochaines années.
   
 

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