Inovev prévoit 20 000 unités par an du nouveau Nissan Townstar,
Le constructeur Nissan (filiale du groupe Renault-Nissan) a dévoilé le remplaçant de son utilitaire léger NV250 qui était basé sur l’ancien Renault Kangoo. Le NV250 n’aura pas vécu longtemps puisqu’il avait été lancé en 2019. Il est d’ailleurs étonnant que le constructeur japonais ait mis autant de temps pour lancer ce modèle puisque la version Renault existait déjà depuis 2007 et que l’ancien Nissan Kubistar dérivé de la première génération du Kangoo avait été supprimé en 2009.
Il est étonnant aussi que le nouveau Nissan Townstar reprenne le type d’appellation utilisé sur les anciens véhicules utilitaires légers du constructeur japonais, comme les Kubistar, Cabstar, Primastar ou Interstar. Les plus récents VUL de Nissan s’appelaient en effet NV200, NV250, NV300 et NV400. La stratégie de Nissan en Europe est toujours difficile à comprendre…
Le nouveau Townstar remplace non seulement le NV250 mais également le NV200 qui avait été le pionnier dans la catégorie des VUL 100% électrique et qui s’est vendu à 250 000 exemplaires en Europe depuis son lancement en 2009, dont 40 000 en motorisation 100% électrique. Le NV200 disparaît car l’usine de Barcelone qui le construisait ferme en décembre 2021.
Le Townstar sera produit quant à lui à Maubeuge, aux côtés des très récents Renault Kangoo et Mercedes Citan. Contrairement au NV250 (qui était lui aussi produit à Maubeuge), le Townstar sera doté d’un moteur essence 1,3 l ou d’un moteur électrique déjà monté sur les Kangoo et Citan, mais n’aura pas droit au dieselNissan veut atteindre une part de 3% dans les ventes de VUL en Europe, soit 60 000 ventes réparties en Townstar, NV300 et NV400. La part des Townstar pourrait donc représenter jusqu’à 30 000 ventes annuelles selon Nissan. Inovev table plutôt sur 20 000 ventes annuelles.
   
 

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