Les Kei Cars représentent 38% du marché japonais en 2024 contre 40% en 2023
- Les Kei-cars sont des petites voitures légères (Keijidosha signifie « voitures légères ») commercialisées au Japon, de dimensions et de cylindrées imposées par la législation japonaise. Aujourd’hui, elles ne doivent pas dépasser 3,40 m de long, 1,48 m de large et 2,00 m de haut et la cylindrée de leur moteur thermique ne doit pas excéder 670 cm3. Ces voitures sont un peu plus courtes que les voitures européennes de segment A et un peu plus longues que les voitures chinoises de segment A. Ces voitures qui se distinguent par leur plaque d’immatriculations de couleur jaune bénéficient d’avantages en terme de taxes et de primes d’assurances.
- Cette catégorie de voitures occupe près de 40% du marché japonais depuis une dizaine d’années après en avoir occupé entre 30% et 35% les dix années précédentes. Elle est représentée essentiellement par les marques Daihatsu (groupe Toyota) et Suzuki. Mais en 2024, le scandale des tests falsifiés chez Daihatsu a perturbé le marché des Kei-cars, puisque les ventes de ce constructeur se sont effondrées durant le premier semestre de l’année, une partie de la clientèle de cette marque s’étant tournée vers Suzuki (+ 60 000 ventes), une autre partie de la clientèle de cette marque ayant reporté son achat.
- Du coup, le marché japonais des Kei-cars a baissé de 167 000 unités en 2024 (mais il devrait reprendre en 2025, grâce au report des achats des clients de Daihatsu), ce qui ramène la part de marché de ces véhicules de 40% en 2023 à 38% en 2024, la plus faible part de marché observée depuis 2017.
- La Nissan Sakura qui avait inauguré le marché des Kei-cars 100% électriques en 2022 n’a pas réussi à s’imposer sur le marché, passant de 37 140 ventes en 2023 à 22 926 en 2024.