Malgré l’aide de Renault, Mitsubishi ne parvient pas à se relancer en Europe
Le constructeur japonais Mitsubishi, qui tend à se détacher progressivement de son actionnaire principal Nissan (qui se débat dans d’inextricables difficultés financières), avait décidé il y a trois ans de relancer ses ventes sur le marché européen (30 pays = UE + Royaume-Uni + Suisse + Norvège), après y avoir perdu beaucoup d’influence entre 2000 et 2022, passant de 200 000 à 50 000 ventes sur ce marché, perdant ainsi 75% de ses ventes en 22 ans. A l’époque, Mitsubishi s’était même interrogé sur son retrait d’Europe.
(Voir Auto Analyse 2021-09-7 du 19/04/2021).
 
Comme moyen de se relancer sur le marché européen, Mitsubishi pensa que commercialiser des modèles Renault rebadgés était une solution rapide et peu coûteuse. Les modèles choisis étaient initialement les Renault Clio (berline de segment B) et Captur (SUV de segment B) vendues sous  les appellations Mitsubishi Colt et Mitsubishi ASX, deux appellations traditionnelles chez le constructeur japonais. Ces deux modèles ont commencé leur carrière à partir du second semestre 2023.
 
Ces deux modèles ont contribué à ce que les ventes de Mitsubishi en Europe passent de 40 000 unités en 2023 à 60 000 en 2024, mais selon Inovev et d’après les chiffres de ventes enregistrés durant le premier semestre 2025, ces ventes n’atteindront pas le volume observé en 2024 sur l’ensemble de l’année 2025.
 
Mitsubishi lancera un troisième modèle à la fin de cette année, le Grandis (autre appellation traditionnelle Mitsubishi) qui n’est autre qu’un Renault Symbioz rebadgé, mais ce modèle ne permettra pas d’atteindre ni le volume de ventes espéré par le constructeur ni le volume de ventes de Mitsubishi des années 2000-2020.
 
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