L’ Ineos Grenadier se vend beaucoup moins que prévu
Le constructeur automobile britannique Ineos qui a repris l’usine Mercedes de Hambach (France) en 2023 (produisant des modèles Smart), connaît aujourd’hui des difficultés car son modèle Grenadier à moteur thermique (un six cylindres BMW essence ou diesel) inspiré de l’ancien Land Rover Defender, ne se vend pas autant que ce qui était prévu. Ineos annonçait vouloir produire 30 000 véhicules par an à Hambach, et en 2025, on n’atteindra même pas les 7 000 unités après les 7 500 unités produites en 2024.
 
En Europe, le véhicule est cher (plus de 75 000 euros sans compter un malus en France d’un montant équivalent) et doit se confronter aux SUV à moteur thermique américains, européens, japonais et coréens (pas encore les chinois) souvent plus modernes et moins chers. En réalité, le Grenadier cible avant tout le Mercedes Classe G qui dispose d’une clientèle fidèle (40 000 ventes en 2024 contre 7 500 Ineos Grenadier). Aux Etats-Unis, son premier marché mondial, l’Ineos Grenadier pâtit depuis peu de la surtaxe de 25% appliquée aux véhicules importés d’Europe et ses ventes ont chuté sur ce marché depuis août 2025.
 
Du coup, les ventes du constructeur qui avaient marqué un pic en juin et juillet 2025, à plus de 700 ventes par mois, sont retombées à moins de 600 unités par mois, et ce n’est pas le lancement du dérivé pick-up qui y a changé quelque chose.
 
En raison d’un malus extrêmement couteux en France, un seul Grenadier (toutes versions confondues)  a été vendu sur ce marché en 2025. Le constructeur a pris conscience de ce problème et compte lancer une version électrique avec ou sans prolongateur d’autonomie, appelée Fusilier, qui devrait voir le jour en 2026.
 
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