L’Union Européenne engage des négociations de libre échange avec le Japon,
- L’Union Européenne a voté le 25 octobre une résolution visant à ouvrir des négociations de libre-échange avec le Japon.
Selon la résolution, les obstacles non tarifaires créent des avantages réglementaires ou traditionnels pour les entreprises locales et sont plus difficiles à éliminer que les
droits de douane. Dans le passé, de telles barrières ont empêché les entreprises européennes de bénéficier pleinement des opportunités commerciales avec le Japon.
- Les exportations de l'Union Européenne vers le Japon pourraient augmenter jusqu'à 71% si les obstacles tarifaires et non-tarifaires étaient réduits dans la mesure du
possible.
- Les députés insistent toutefois sur le fait que le mandat de négociation devrait inclure "des objectifs clairs et mesurables" en matière de suppression des obstacles non
tarifaires tels que les "règles d'occupation des sols", les restrictions sur les voitures électriques et hybrides et le traitement préférentiel dont bénéficient les midgets
au Japon (voitures de moins de 660cc).
- L’association des constructeurs européens (ACEA) a très clairement pris position contre un tel accord. Les principaux arguments sont la dissymétrie de la situation
entre l’Europe et le Japon. Dans le cadre d’un tel accord de libre-échange, les constructeurs japonais seraient nettement plus avantagés que les constructeurs Européens.