-L’union Européenne travaille actuellement à la  définition d’objectifs d'émissions pour la période allant de 2015 à 2020.
L'objectif de l'UE est de réduire les émissions moyennes de CO2 à 95 g / km.

-Afin d'inciter les constructeurs automobiles à développer des voitures à émissions très faibles comme les véhicules électriques, l'UE a créé en 2008 des "supercredits". Le principe est le suivant. Dans le calcul de la moyenne, chaque véhicule  particulier émettant moins de 50 g / km de CO2 sera comptabilisé  comme 3,5 véhicules en 2014 et comme 1.5 en 2015 (avec une limite de 20 000 véhicules par constructeur). Pour une même collection de véhicules, la moyenne des émissions de CO2 calculée est plus faible lorsque les « supercrédits » sont pris en compte que lorsqu’ils ne le sont pas.

-L'association automobile allemande  (VDA) a déclaré qu'une mesure encore plus efficace serait de remplacer le facteur 1,3 prévu pour 2014 par un facteur de 2,5, et d'augmenter la limite de 20 000 véhicules. Ce serait à la fois donner une plus grande valeur à leurs efforts pour développer des véhicules écologiques.

-Les « Verts européens" ne partagent pas le point de vue de la VDA. Ils mettent en évidence que répondre favorablement à la demande du VDA est un tour de passe-passe  pour les constructeurs automobiles pour échapper à la moyenne visée de 95 g/km

-Ce différend survient à un moment où les constructeurs automobiles allemands développent leur offre de véhicules électriques, mais cependant à très faible volume (à l'inverse de la France).