- Le marché algérien (VP+VUL) a subi un net recul au premier semestre 2014, de l’ordre de 25% comparé à la même période de 2013, ce qui augure d’un volume proche de 300 000 unités sur l’ensemble de l’année, contre 400 000 en 2013 et 437 000 en 2012. Le recul du marché a en fait commencé dès 2013 avec un second semestre bien moins performant que le premier.
- Des facteurs propres à l’Algérie, et qui ne sont pas liés à la croissance économique du pays, expliquent cette chute.
Ainsi, la fin du rappel des salaires des fonctionnaires (salaires qui n’ont pas été versés pendant plusieurs années et versés par la suite) ainsi que l’orientation des dépenses des ménages vers d’autres priorités, telles que le logement ont impacté le marché.
Après une croissance exponentielle entre 2010 et 2013, le marché revient donc en 2014 à un niveau plus conforme à son potentiel.
- L’Algérie important jusqu’à la fin 2014 la totalité de ses véhicules, le niveau des importations est donc mécaniquement également en baisse.
Baisse accentuée par le niveau important des stocks actuels. Afin de réglementer les importations de véhicules neufs,
le gouvernement avait introduit plusieurs mesures portant notamment sur la limitation de l’importation des véhicules aux concessionnaires automobiles, l’interdiction à ces derniers d’importer pour le compte d’autres concessionnaires ou de particuliers, en dehors de leurs réseaux de distribution et l’obligation de créer une activité industrielle ou de service dans un délai de trois ans.
- C’est dans ce contexte particulier que l’usine Renault d’Oran devrait démarrer son activité en novembre 2014.
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