- L’annonce par la Banque Centrale Européenne (BCE) d’injecter 60 milliards d’euros par mois jusqu’en 2016 dans l’économie européenne pour le rachat des emprunts d’Etat, s’adresse à l’ensemble des acteurs économiques. Par ce mécanisme, deux effets notables sont entre autre attendus : une accélération de la distribution de crédit aux entreprises et aux ménages par les banques et une baisse du cours de l’Euro, conséquence de la création de monnaie.
- Quelles sont les influences possibles de ces décisions sur le marché automobile et pour les producteurs automobiles présents dans et en dehors de la zone euro ? En théorie, les immatriculations automobiles de VP+VUL de la zone Euro, qui représentent plus de 60% des immatriculation de l’Union Européenne, devraient connaître une croissance grâce à l’accès aux crédits par les ménages (pour les VP) et les entreprises (pour les VP+VUL). Cependant, il convient de nuancer ce propos, d’une part parce que l’application des mesures de la BCE n’entrera en vigueur qu’à partir du mois de mars et donc la répercussion sur la consommation des ménages et des entreprises ne sera pas immédiate, d’autre part parce que les taux d’intérêts sont déjà faible en France et en Allemagne et en baisse en Italie, Espagne et Portugal.
- Enfin, il ne faut pas occulter l’environnement économique et la structure même d’un marché automobile européen mature et sous la contrainte d’autres facteurs (mode de déplacement des usages, écologie, politique…). L’exemple d’autres pays (comme le Japon) ayant utilisés le « quantitative easing »sans effet notable sur la croissance du marché automobile, nous incite à la prudence. Au mieux nous pourrions connaitre une accélération momentanée des ventes ou un effet d’aubaine, comme pourrait le faire un « scrapping bonus ». C’est en ce sens qu’Inovev maintient ses prévisions d’une croissance de 2% des ventes des VP+VUL en 2015 pour le marché de l’UE.
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