Le gouvernement US veut limiter les importations et encourager la production locale,
- Au fil des mois, les contours de la politique du gouvernement américain se dessinent car ils suivent la logique de l’emploi local et de la consolidation de l’industrie automobile nationale. Aujourd’hui, l’argument du gouvernement repose sur la nécessité de produire plus d’automobiles aux Etats-Unis et de limiter les importations d’Asie (Japon, Corée essentiellement), d’Europe (Allemagne essentiellement) mais aussi des partenaires historiques de la zone Nafta (Canada, Mexique).
- Ainsi, en 2017, les USA ont produit 11,3 millions de véhicules sur leur territoire, alors que le marché US a représenté 17,3 millions d’unités dont 8,3 millions ont été importés et 9 millions produits sur place.
- L’objectif du gouvernement américain est de transférer une partie des 8,3 millions de véhicules importés vers de la production sur le sol US. En 2017, les pays étrangers qui ont exporté le plus de véhicules vers les USA étaient le Mexique (2,4 millions d’unités), le Canada (1,8 million d’unités), le Japon (1,7 million d’unités), la Corée du Sud (0,9 million d’unités) et l’Allemagne (0,6 million d’unités). En ce qui concerne le Mexique et le Canada, il s’agit surtout de GM, Ford et Fiat-Chrysler, alors que pour le Japon, il s’agit de la plupart des marques japonaises et pour la Corée du groupe Hyundai-Kia. Le problème est que la plupart des usines actuellement en activité aux USA fonctionnent à la limite de leurs capacités. Il faudrait donc agrandir ou construire de nouvelles usines aux USA pour produire 2 ou 3 millions de véhicules supplémentaires.
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