Bilan 2018 de Peugeot et Renault en Iran,
- Le marché automobile iranien a reculé de 32,9% en 2018 (960 000 unités contre 1,43 million en 2017) suite aux sanctions économiques imposées par l’administration américaine en 2018. Du coup, les objectifs des deux marques françaises présentes en Iran, Peugeot et Renault, ont été contrariés en 2018 par ces sanctions qui ont pris effet à partir du second semestre 2018.
- Par conséquent, Peugeot n’a pas atteint les 500 000 ventes escomptées et Renault n’a pas atteint les 200 000 ventes escomptés. Au lieu de cela, Peugeot a vu ses ventes passer de 443 000 unités en 2017 à 353 000 en 2018, et Renault a vu les siennes passer de 162 000 unités en 2017 à 102 000 en 2018. C’est donc 150 000 ventes qui ont été perdues par les marques françaises en 2018 par rapport à 2017, et même 250 000 par rapport aux objectifs. L’année 2019 risque d’être encore plus médiocre, car les sanctions économiques seront prises en compte sur l’ensemble de l’année et non plus sur un seul semestre.
- Les seules marques qui ont réussi à voir leurs ventes progresser sont essentiellement les marques chinoises comme JAC, Dongfeng, FAW, Changan, MG et Great Wall (qui ne vendaient pas de véhicules en 2017), grâce à des tarifs très bas. Hyundai et Mazda ont également progressé pour les mêmes raisons. Les sanctions économiques instaurées dans le pays ont en effet incité la clientèle iranienne à se reporter sur des modèles peu couteux. En outre, les constructeurs chinois ne sont pas impactés par les sanctions économiques envers l’Iran, puisque le gouvernement chinois ne pratique pas cette politique de sanctions.
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