- Le marché américain a augmenté de 58,2% entre 2009 et 2014. Durant cette période d’après-crise, c’est avant tout la production locale américaine qui a profité de la relance du marché, puisque la production a doublé entre 2009 et 2014 alors que les importations n’ont progressé que de 10% et les exports ont presque quadruplé durant cette même période.
- Premier constat : tous les constructeurs ont profité de la relance du marché américain, à l’exception de deux constructeurs : Volvo (-8,3%) et Suzuki (qui n’est plus présent). Volvo a vu les ventes de ses modèles phares de 2009 (S70, XC90, S40/V50) décliner jusqu’en 2014, en attendant leur renouvellement. Pour Suzuki, dont les ventes sont confidentielles depuis longtemps, sa gamme de véhicules (petits modèles, berlines et SUV) n’ont pas correspondu à la demande en gros SUV, pick-up et berlines. Suzuki a progressivement disparu du marché américain.
- Deuxième constat : ce sont les groupes allemands (BMW, Daimler et VW), coréens (Hyundai-Kia), français (Renault-Nissan) et italien (FCA) qui ont le plus profité de cette relance. A contrario, les groupes leaders historiques américains (GM et Ford) et japonais (Toyota, Honda, Mazda et Mitsubishi) ont moins profité de cette relance et ont donc perdu quelques dixièmes de points en part de marché. Cela a profité aux exportations européennes, moins aux exportations japonaises.
- Par groupe, c’est le groupe Fuji Heavy avec sa marque Subaru qui a le plus profité de cette relance, avec une hausse de 137,1% de ses ventes aux USA en cinq ans. Suivent les groupes FCA (+124,5%), Volkswagen (+88,7%), Renault-Nissan (+80,1%), Daimler (+78,8%), Hyundai-Kia (+77,6%) et BMW (+63,8%). Ces groupes ont donc accru leur part de marché aux USA.
- A l’inverse, les groupes suivants ont moins progressé que le marché américain entre 2009 et 2014 : Ford (+52,9%), Mazda (+47,2%), Mitsubishi (+43,8%), GM (+42,3%), Toyota (+34,1%) et Honda (+33,9%). Ces groupes ont vu se réduire leur part de marché.
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