Les K-Cars, est-ce que ça pourrait marcher en Europe ?
- La législation japonaise a conçu dès le début des années 50 une réglementation spécifique concernant les petites voitures appelées « keijidosha » ou K-Cars qui permettait à la population locale d’abandonner leur deux-roues pour passer à un véhicule à quatre roues et à petit budget, dans le but d’une motorisation de masse à faible coût qui permettait de démarrer une industrie automobile à vaste échelle. De 1949 à 1955, la taille maximale et la cylindrée autorisée ont évolué régulièrement pour se stabiliser à une longueur ne dépassant pas 3 mètres et une largeur inférieure à 1,30 mètres. De 1976 à 1990, la longueur maximale est portée à 3,20 m puis 3,30 m en 1990 et enfin 3,40 m depuis 1998 (sur 1,48 m de large). La cylindrée autorisée a quant à elle évolué de 150 cm3 en 1949 à 360 cm3 en 1976 puis 550 cm3 en 1990 et enfin 660 cm3 depuis 1998. Ces véhicules de petites dimensions bénéficient au Japon d’une taxe de 3% au lieu de 5% sur les autres voitures. Ils bénéficient également d’autres avantages, comme les places gratuites en ville ou les assurances moins chères. Les K-Cars représentent traditionnellement un tiers du marché japonais.
- Instaurer une telle réglementation en Europe permettrait de créer un nouveau marché à la place du segment A qui se réduit comme peau de chagrin sur ce continent, de lutter plus efficacement contre les émissions CO2 et de remplacer en ville des véhicules lourds et imposants qui ne sont pas du tout adaptés à leur environnement. La question est de savoir s’il ne faudrait pas ajouter la motorisation électrique sur ces voitures. Cependant, il faudrait s’attendre à une levée de boucliers de la part des constructeurs automobiles qui rechignent de plus en plus à produire des voitures à faible marge, ce que sont les K-Cars.
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