Le marché japonais (VP+VUL) a reculé de 1,5% en 2019,
Le marché automobile japonais (VP+VUL) a reculé de 1,5% en 2019, ce qui le situe au pratiquement même niveau que l’année 2017, soit 5,2 millions d’unités. Depuis 2012, ce marché est stable, puisqu’il repose essentiellement sur le renouvellement du parc existant. Depuis cette date, le marché japonais oscille entre 5 millions et 5,4 millions.
C’est au cours des années 90 que le marché japonais est brusquement tombé de 7 millions d’unités (chiffre enregistré entre 1989 et 1991) à moins de 6 millions et n’a plus jamais retrouvé ces hauts niveaux depuis.
On peut attribuer cette stagnation à des raisons structurelles (vieillissement de la population, démographie déclinante, développement fort des moyens de transport ferroviaires en ville et entre villes, très forte densité dans les villes, intérêt décroissant des jeunes générations autour de la voiture) mais aussi des raisons conjoncturelles (croissance économique atone face à la montée de la Chine et de la Corée).
La répartition du marché japonais en 2019 reste en tout cas proche de celle des années précédentes, à savoir une forte domination du groupe Toyota (Toyota, Lexus, Daihatsu) qui occupe 46% de ce marché, loin devant Honda (14%), Suzuki (14%), Nissan (11%), Mazda (4%), Subaru (3%) et Mitsubishi (2%). Les importations restent stables à 6% du marché. Pour 2020, Inovev prévoit une baisse du marché japonais de l’ordre de 2% celui-ci retombant à 5,1 millions d’unités.
   
 

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