La production malaisienne stable depuis 2005,
 
La production malaisienne est stable depuis 2005. Elle tourne autour de 560 000 véhicules par an (569 620 en 2012, 533 809 en 2011, 567 715 en 2010).

Deux constructeurs nationaux s’accaparent les deux tiers du marché : Perodua et Proton. Ces deux constructeurs sont peu connus dans les autres régions du monde car ils exportent très peu de véhicules à partir de la Malaisie :
Perodua est un constructeur détenu notamment par Daihatsu à hauteur de 20% de son capital et dont l’unique usine (à Rawang) possède une capacité de 250 000 unités/an. Elle produit trois véhicules dont deux  du segment B (la Viva et la Myvi) et un du segment C (la Alza).
Proton (dont le groupe est propriétaire de la marque Lotus) est plus connu mais est, depuis 2006, le second producteur du pays derrière Perodua. Le constructeur possède deux usines en Malaisie, celle de Shah Alam ayant une capacité de 180 000 unités/an et celle de TanjungMalim avec une capacité de 150 000 unités/an. Proton produit un monospace (Exora) ainsi que des véhicules du segment B (Saga FLX et Satria ) et du segment C (Inspira, Persona et Prevé).

Les autres constructeurs qui se partagent un tiers du marché sont principalement japonais (Toyota, Nissan, Honda, Suzuki). Enfin, le groupe coréen Hyundai-Kia et les constructeurs allemands BMW et Daimler assemblent et vendent des modèles en faibles quantités.


 13-11-5

  

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Renault choisit une plate-forme Nissan pour son futur haut de gamme,
 
Renault a décidé finalement de se passer de son partenaire Daimler pour ses futurs véhicules de haut de gamme, notamment les futures Espace (2014) et Laguna (2016). C’est une plate-forme Nissan qui a été choisie pour élaborer les deux nouveaux modèles qui seront produits à Douai.

Le groupe Renault-Nissan dispose dans sa gamme de véhicules, des plateformes du segment D et E, utilisées notamment par Infiniti, la marque haut de gamme du groupe. Ces plateformes peuvent répondre à la demande de Renault, comme Samsung a pu par le faire par le passé avec les véhicules Fluence, Koléos et Latitude.

Dans le segment D et E, Renault a vu, décennie après décennie, sa production diminuer progressivement pour atteindre aujourd’hui un niveau confidentiel. Ainsi  le modèle Laguna est produit aujourd’hui à moins de 30 000 unités par an (contre 100 000 en 2007 et 250 000 en 2002). Seul le modèle Espace continu à être produit par le constructeur dans le segment E, mais également en de très faibles quantités.

Le futur véhicule haut de gamme, basé sur une plateforme Nissan, aura pour ambition  d’augmenter les volumes de ventes de Renault sur les segments D et E, en Chine notamment, où Renault était peu présent jusqu’alors, du fait des accords du groupe Renault-Nissan.

 13-11-4

 Data sourceFile #10 - Start of Production (SOP) of new and modified vehicles in Europe 

  

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Le marché grec s’est effondré de 80% depuis 2007,
 

Le marché automobile grec est celui qui a le plus baissé en Europe depuis la crise financière de 2008. Ce marché est passé en effet de 280 000 ventes de voitures neuves en 2007 à 58 000 unités seulement en 2012, soit une chute des ventes de 80% en 5 ans.


Le contexte économique du pays a joué un rôle prépondérant dans l’évolution défavorable du marché automobile.


Le marché grec est retombé ainsi en 2012 à un niveau atteint dans les années 60, annulant la croissance spectaculaire des années 90, où le marché avait atteint un pic de 300 000 unités par an.


Tous les constructeurs sont touchés, même si le groupe VW parvient à sortir du lot.


Les années 2013-2017 sont encore difficiles à appréhender tant le mal est profondmais une inversion de la tendance n’est pour le moment pas prévisible. Ainsi, le marché grec a encore reculé de 21% en février 2013 (par rapport à février 2012).


  13-11-2

 Data sourceFile #55 - Registrations in the world by makes 

  

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Le marché roumain a chuté de 77% depuis 2007,
 

Le marché automobile roumain est l’un de ceux qui ont le plus baissé en Europe depuis la crise financière de 2008. Ce marché est passé en effet de 313 000 ventes de voitures neuves en 2007 à 71 000 unités en 2012, soit une chute des ventes de 77% en 5 ans.


Le contexte économique s’est en fait doublé d’une arrivée massive de véhicules d’occasion en provenance d’Europe qui a déstabilisé fortement l’ensemble du marché du neuf, sur le modèle de ce qui s’était passé en Pologne au début des années 2000 (ce marché avait alors chuté de moitié en quelques années).


Le marché roumain est retombé ainsi en 2012 à un niveau atteint onze ans plus tôt, annulant la croissance spectaculaire des années 2003-2007, où le marché avait triplé.


Les années 2013-2017 devraient voir enfin la tendance s’inverser lentement pour remonter à 100 000 ventes de voitures neuves en 2017, le taux de motorisation du pays restant encore faible (moins de 200 véhicules pour 1 000 habitants). 


 13-11-3

 Data sourceFile #55 - Registrations in the world by makes 

  

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FAW souhaite limiter l’expansion des constructeurs étrangers en Chine,
 

- Dans le cadre de la Conférence consultative politique du peuple chinois, M. Li Weidou, responsable des exportations et des importations du groupe FAW (l’un des trois plus importants constructeurs assembleurs chinois), a appelé à limiter l’expansion et l’installation de nouvelles capacités de production des constructeurs étrangers en Chine.


- Actuellement, les constructeurs étrangers représentent 70% du marché des voitures particulières et de nouveaux constructeurs non encore implantés dans le pays souhaitent y créer joint-ventures, (comme Renault avec DongFeng) pour y produire des dizaines de milliers de véhicules dans le pays.


- Les nouvelles marques créées ces dernières années par les constructeurs chinois n’ont pas connu le succès escompté, et M. Li Weidou pense que la profusion des marques crée un sentiment de perplexité au sein de la clientèle qui avantagerait les marques déjà établies de longue date.


- De plus, l’augmentation des capacités des constructeurs étrangers en Chine se ferait au dépens des constructeurs 100% chinois, qui disposent de moyens financiers plus limités pour lutter sur le même plan.


- M. Li Weidou appelle ainsi à une plus stricte application de la réglementation limitant à deux le nombre de partenaires locaux dont pourrait disposer un constructeur étranger.


 13-11-1

 

  

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