PSA réorganise sa production de moteurs sur ses différents sites dans le monde,
 

Le groupe PSA annonce la réorganisation de sa production de moteurs sur ses différents sites dans le monde. A fur et à mesure de l’implantation de ses nouvelles usines d’assemblage à travers le monde, le constructeur y ajoute maintenant des unités de montage moteurs. Cette nouvelle stratégie répond à l’état de saturation de ses usines moteurs en France (Trémery et Douvrin). Aujourd’hui, le groupe PSA fabrique 75% de ses moteurs en France, et cette proportion devrait diminuer au cours des cinq prochaines années. Cette diminution s’explique par l’ouverture des nouvelles usines d’assemblage du groupe en Iran, au Maroc et en Chine, ainsi que l’augmentation des capacités de l’usine située en Slovaquie (qui fabriquera l’intégralité des Peugeot 208 et Citroën C3 à partir de 2020).


Ainsi, le groupe PSA prévoit pour 2020 le montage de 200 000 moteurs en Slovaquie (fournissant l’usine de Trnava), 90 000 moteurs au Maroc (fournissant l’usine de Kenitra), 360 000 moteurs en Iran (fournissant l’usine Iran Khodro de Téhéran), soit 650 000 moteurs « délocalisés ».


En 2016, le groupe PSA fabriquera 2,5 millions de moteurs en France (Trémery et Douvrin), plus 800 000 en Chine et 100 000 en Amérique du Sud, soit 3,4 millions de moteurs au total. En 2020, il devrait en fabriquer 2,3 millions en France et 1,7 million à l’étranger, soit 4,0 millions de moteurs au total.


16-26-9   

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Citroën envisage son retour en Iran,
 
Après la signature d’un premier contrat par PSA pour fabriquer 200 000 voitures par an de marque Peugeot en Iran (chez l’assembleur Iran Khodro à Téhéran), la signature d’un second contrat par PSA pour fabriquer 150 000 voitures par an de marque Citroën en Iran (chez l’assembleur SAIPA à Kashan) est imminente.

C’est donc un total de 350 000 véhicules de marques Peugeot et Citroën qui devraient être fabriqués chaque année en Iran à partir de 2020. L’augmentation du volume de production se fera progressivement : en 2017, le volume de production devrait atteindre 50 000 véhicules (50 000 Peugeot), 150 000 en 2018 (100 000 Peugeot et 50 000 Citroën), 250 000 en 2019 (150 000 Peugeot et 100 000 Citroën) et 350 000 en 2020 (200 000 Peugeot et 150 000 Citroën).

Les Peugeot produites en Iran pour le marché local à partir de 2017 seront les 301 (qui remplaceront les 405), les 208 (qui remplaceront les 206) et les 2008 (qui s’ajouteront à la gamme), tandis que Citroën n’a pas encore annoncé les modèles qui seront produits dans le pays. Selon Inovev, il pourrait s’agir des Citroën C-Elysée, C3 et C3 Aircross.

Alors que les modèles Peugeot sont encore très nombreux en Iran (ils représentent le tiers du parc iranien), les modèles Citroën sont en petit nombre (quelques Xantia furent produites en Iran de 2001 à 2009). La marque Citroën aura donc forcément plus de difficultés à revenir et s’imposer sur le marché iranien que Peugeot.

16-26-10   

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Le groupe VW rachète une part du capital de Navistar (International),
 

Le groupe Volkswagen, qui est devenu en 2016 le premier constructeur mondial de véhicules légers (VP+VUL) a l’ambition de devenir également le premier constructeur mondial de poids-lourds, devant les groupes Daimler et Volvo Trucks, aujourd’hui premier et deuxième. C’est la raison pour laquelle Volkswagen a pris le contrôle du suédois Scania dès 2008 (rachat de 69% du capital) puis de l’allemand MAN en 2011 (rachat de 56% du capital). Scania et MAN figurent parmi les sept premiers constructeurs européens de poids-lourds, avec Mercedes, Volvo Trucks, Renault Trucks, DAF et Iveco.


Scania occupe 16% du marché européen des poids-lourds en 2016 et MAN 14%. Le groupe VW qui les contrôle désormais occupe donc 30% du marché européen des poids-lourds, contre 25% pour le groupe Volvo Trucks et 20% pour le groupe Daimler. Pour être un acteur mondial, comme Daimler et Volvo Trucks, le groupe VW doit être présent au moins aux Etats-Unis, marché qui représente 250 000 véhicules par an (contre 290 000 unités en Europe).


C’est ce qui a poussé VW à racheter 16,6% du capital du groupe Navistarqui vend les camions International (15% du marché US). Ce constructeur figure parmi les sept premiers constructeurs américains de poids-lourds, avec Freightliner (Daimler), Kenworth (Paccar), Peterbilt (Paccar), Mack (Volvo Trucks), Volvo Trucks et Western Star (Daimler). A terme, VW pourrait prendre le contrôle total de Navistar.


16-26-8   

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Quelle sera la stratégie de Renault-Nissan dans le V.E. d’ici à 2025 ?,
 
Le groupe Renault-Nissan demeure encore aujourd’hui le premier constructeur mondial de voitures électriques, puisqu’il en a vendu plus de 350 000 depuis 2010 (il en vendra 80 000 en 2016). Ses deux modèles vedettes sont les Nissan Leaf (235 000 unités écoulées depuis 2010) et Renault Zoé (55 000 unités écoulées depuis 2010).

Avec l’apport de Mitsubishi, le groupe Renault-Nissan accroit son avance dans ce domaine, puisque Mitsubishi a vendu 25 000 I-Miev depuis 2010, plus 95 000 Outlander hybrides Plug-In. Mitsubishi peut d’ailleurs apporter à Renault-Nissan son expertise dans le domaine de l’hybride Plug-In, puisque ni Renault ni Nissan ne propose actuellement de véhicules de ce type.

Malgré tout, face aux programmes annoncés par les groupes Volkswagen, Daimler et BMW, le groupe Renault-Nissan devrait annoncer prochainement son propre programme sur le développement du véhicule électrique d’ici à 2025. En attendant cette annonce, Inovev a imaginé un premier scénario qui pourrait être proche de la réalité.

La gamme actuelle des voitures électriques du groupe pourrait être complétée par de nouveaux modèles, dont une Micra électrique qui serait fabriquée à Flins, aux côtés de la Renault Zoé. Beaucoup plus ambitieux serait la concrétisation d’un vaste programme de conception de voitures électriques à bas coûts en Chine (moins de 10 000 euros). Le groupe franco-japonais est bien armé pour pouvoir vendre un million de véhicules électrifiés par an dans le monde à partir de 2025.

16-26-7   

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Le groupe VW prévoit de lancer 17 modèles hybrides rechargeables d’ici à 2025,

 

Outre son objectif de vendre un million de véhicules 100% électriques par an dès 2025, le groupe Volkswagen prévoit de vendre entre un million et deux millions de véhicules hybrides rechargeables par an à cet horizon.

Avec la douzaine de véhicules 100% électriques différents qui seront lancés entre 2017 et 2025 sur la nouvelle plateforme MEB et les 17 modèles hybrides rechargeables que le groupe Volkswagen compte lancer sur la même période, c’est une trentaine de modèles électrifiés que le constructeur compte commercialiser à cette échéance.

Près de 10% de ses ventes totales seront représentées par des modèles 100% électriques (BEV) et entre 10% et 20% de ses ventes totales seront représentées par des modèles hybrides rechargeables (PHEV). Entre 70% et 80% de ses ventes totales seront donc représentées par des modèles à moteur essence ou diesel sans hybridation, ce qui peut paraître beaucoup si l’on prend en compte plusieurs projets de loi qui seront ou ont d’ores et déjà été présentés, concernant une éventuelle interdiction de commercialiser des véhicules neufs à moteur essence ou diesel à l’horizon 2030.

Le Bundesrat allemand a ainsi présenté un projet de loi dans ce sens. Volkswagen considère que les deux obstacles pour une diffusion à grande échelle des BEV sont le prix élevé des voitures et leur faible autonomie. Or, une diffusion à grande échelle fera baisser leur prix de vente et les progrès attendus sur les batteries permettront d’augmenter leur autonomie. 

16-26-5   

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