Le marché chinois (VP+VUL) a reculé de 1,8% en 2020,
Le marché chinois des véhicules légers (véhicules particuliers - VP et utilitaires légers - VUL) a reculé de 1,8% en 2020, à 25 311 069 unités, ce qui est un des meilleurs résultats enregistrés l’an passé, alors que le marché automobile mondial a reculé de près de 14% selon Inovev. Seuls deux marchés automobiles relativement importants ont fait mieux que la Chine en 2020 : la Corée du Sud et la Turquie. Ces deux pays ont même vu leurs ventes progresser.
En ce qui concerne la Chine, il est intéressant d’observer que le marché des voitures particulières et celui des véhicules utilitaires légers n’ont pas évolué de la même manière en 2020. Le marché des VP a reculé de 5,9% alors que le marché des VUL a augmenté de 18,7%. La part des VUL a donc augmenté à 20% du marché en 2020, contre 17% en 2019. Au total, le marché automobile chinois consolide sa position dominante en 2020.
Le groupe Volkswagen reste leader du marché chinois, avec 14,2% de part de marché, devant les groupes GM (12,1%), Honda (6,5%), Toyota (6,1%) et Geely (6%) qui reste le premier constructeur chinois hors joint-venture. Suivent Renault-Nissan (5,2%), Changan (5,0%) qui a effectué une belle remontée en 2020, Great Wall (4,4%), Dongfeng (3,9%) et SAIC MG-Roewe (3,7%).
Les constructeurs chinois ont occupé 39% du marché chinois en 2020, proportion stable par rapport à 2019, les 61% restants étant occupés par les constructeurs étrangers produisant pour la plupart en JV avec des assembleurs chinois (SAIC, FAW, BAIC, DFM, GAC).
Les ventes de SUV ont continué à progresser sur le marché chinois en 2020, avec 46,5% des immatriculations, dépassant pour la première fois les ventes de berlines, avec 44,5% des immatriculations. Les monospaces sont tombés à 5% du marché.
   
 

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Le marché russe (VP+VUL) a reculé de 9,2% en 2020,

Le marché russe des véhicules légers (véhicules particuliers - VP et utilitaires légers - VUL) a reculé de 9,2% en 2020, à 1 598 825 unités, en raison de la crise du coronavirus, ce qui est un résultat honorable dans la mesure où le marché mondial a reculé de près de 14%.

Le redémarrage du marché automobile russe a donc été de très courte durée, puisque celui entamé en 2017 a été interrompu dès 2019. La crise du Covid-19 a eu toutefois moins d’impact que dans la plupart des autres pays en 2020.

Le résultat final pour 2020 se rapproche des prévisions de l’Association russe des concessionnaires (RAD) qui tablait sur une baisse de 8%. Du coup, le marché automobile russe est le quatrième du continent européen en volume, derrière l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, mais devant l’Italie.

Le groupe Renault-Nissan reste largement leader du marché russe en 2020 (35,8% de part de marché), principalement grâce à la marque Lada (21,5% de part de marché) qui demeure la première marque sur ce marché. Suivent les groupes Hyundai-Kia (22,9%), Volkswagen (13,8%), Toyota (7,0%), BMW (2,8%) et Daimler (2,5%). Les autres constructeurs ont des parts de marché très modestes. Les constructeurs chinois représentent 3,5% du marché russe et n’ont finalement pas réussi à croitre sur ce marché, contrairement à leurs objectifs. Le départ des groupes américains GM et Ford va se conclure par l’arrêt du Chevrolet Niva dont les jours sont comptés. Pour 2021, l’Association russe des concessionnaires (RAD) prévoit une relance modeste du marché russe, de l’ordre de 2,1%, ce qui situerait l’ensemble des immatriculations à 1,632 million d’unités.

   
 

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France : Prévisions marché et production pour 2021,
Le marché français des véhicules légers (VP+VUL) a atteint 2 052 501 unités en 2020, en baisse de 23,8% par rapport à 2019, ce qui est une performance dans la moyenne européenne, celle-ci se situant se situant aux alentours de 23,5%.
Pour les véhicules particuliers (VP), avec 1 650 000 unités en 2020, le marché français revient au niveau de 1975, année qui faisait suite au premier choc pétrolier. A l’époque, le volume des immatriculations n’avait pas dépassé 1 500 000 unités.
Toujours dans le marché des véhicules particuliers en 2020, le groupe PSA  reste leader avec 530 634 unités (32,2% de part de marché) devant le groupe Renault-Nissan (450 534 unités; 27,3%). Suivent les groupes Volkswagen (204 813 unités; 12,4%), Toyota (95 640 unités; 5,8%), Hyundai-Kia (73 640 unités; 4,5%), BMW (67 399 unités; 4,1%), Ford (55 222 unités; 3,4%), et Daimler (54 265 unités; 3,3%).
L’année 2021 devrait être en Europe une année de transition, avec une sortie lente et progressive de la situation connue en 2020, ce qui induira a priori une reprise modérée des ventes. Ainsi le marché français des véhicules légers (VP+VUL) pourrait représenter 2 211 085 unités, en augmentation de 8% par rapport à 2020.
Pour les prévisions de production en 2021, la France passerait de 1,32 million de véhicules légers en 2020 à 1,75 million en 2021, ce qui représente une augmentation de 32,6% en un an mais après une chute de plus de 40% en 2020. Ceci est due en partie à des délocalisations (Peugeot 2008, Peugeot 208, Renault Clio, Opel Grandland). En 2021, de nouveaux modèles arriveront sur les lignes de production françaises, comme l’Opel Mokka ou les nouvelles générations de la Peugeot 308, du Renault Kangoo ou du Mercedes T Class (ex-Citan). 
   
 

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Allemagne : Prévisions marché et production pour 2021,

Le marché allemand des véhicules légers (VP+VUL) a atteint 3 185 399 unités en 2020, en baisse de 18,6% par rapport à 2019, ce qui est une performance honorable dans la mesure où la plupart des pays européens enregistrent des chiffres bien plus médiocres, la moyenne européenne se situant aux alentours de 23,5%.

Pour les véhicules particuliers (VP), avec 2 917 678 unités vendues, le marché allemand revient en 2020 au niveau de 2010, année qui faisait suite à la crise financière de 2008-2009. A l’époque, le volume des immatriculations n’avait pas dépassé 2 916 000 unités.

Toujours dans le marché des véhicules particuliers en 2020, le groupe Volkswagen reste largement leader avec 1 061 627 unités (36,4% de part de marché), loin devant les groupes Daimler (319 236 unités; 10,9%) et BMW (285 120 unités; 9,8%). Suivent les groupes Renault-Nissan (255 772 unités; 8,8%) et PSA (253 343 unités; 8,7%) quasiment ex-aequo.

L’année 2021 devrait être en Europe une année de transition, avec une sortie lente et progressive de la situation connue en 2020, ce qui induira a priori une reprise modérée des ventes. Ainsi le marché allemand des véhicules légers (VP+VUL) pourrait représenter 3 464 549 unités, en augmentation de 9% par rapport à 2020.

Pour les prévisions de production en 2021, l’Allemagne passerait de 3,68 millions de véhicules légers en 2020 à 4,38 millions en 2021, ce qui représente une augmentation de 19% en un an. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse des marchés donc des exportations. Les lignes de production située en Allemagne verront aussi l’arrivée de nouveaux modèles, comme les Opel Astra, DS 4 ou Volkswagen ID5. Le volume de production global sera toutefois loin d’atteindre en 2021 le volume de 2019 et des années précédentes.

   
 

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Espagne : Prévisions marché et production pour 2021,
Le marché espagnol des véhicules légers (VP+VUL) a atteint 1 009 328 unités en 2020, en baisse de 31,5% par rapport à 2019, ce qui est une des pires performances enregistrées en Europe l’année passée, la moyenne européenne se situant aux alentours de 23,5%.
Pour les véhicules particuliers (VP), avec 851 000 unités vendues, le marché espagnol revient en 2020 au niveau de 2014, année qui faisait suite à la crise financière de 2008-2009. A l’époque, le volume des immatriculations n’avait pas dépassé 855 000 unités.
Toujours dans le marché des véhicules particuliers en 2020, le groupe Volkswagen reste largement leader avec 198 592 unités (23,3% de part de marché), loin devant les groupes PSA (144 073 unités; 16,9%) et Renault-Nissan (135 532 unités; 15,9%). Suivent les groupes Hyundai-Kia (93 029 unités; 10,9%) et Toyota (64 954 unités; 7,6%).
L’année 2021 devrait être en Europe une année de transition, avec une sortie lente et progressive de la situation connue en 2020. Ce qui induira a priori une reprise modérée des ventes. Ainsi le marché espagnol des véhicules légers (VP+VUL) pourrait ainsi représenter 1 104 850 unités, en augmentation de 9% par rapport à 2020.
Pour les prévisions de production en 2021, l’Espagne passerait de 2,18 millions en 2020 à 2,38 millions en 2021, ce qui représente une augmentation de 9,6% en un an. De nouveaux modèles arrivent en 2021 sur les sites espagnols, comme la Citroën C4 (la Peugeot 2008 étant arrivée en 2020). Par contre, l’arrêt annoncé des usines Nissan d’Avila et de Barcelone, ainsi que la fin de vie des Citroën C4 Cactus et C4 SpaceTourer pourraient empêcher une croissance plus forte de la production espagnole. Le problème se pose aussi avec l’usine Ford de Valence qui va bientôt arrêter les Mondeo, Galaxy, S-Max et Transit Connect (ce dernier étant transféré vers un autre site).
   
 

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