Honda va fermer son usine japonaise de Sayama,
Honda a annoncé qu’il cesserait la production d’automobiles de l’une de ses usines au Japon d’ici à 2022, réduisant ainsi ses capacités de près de 25% sur son marché intérieur, soit 300 000 unités sur 1 200 000.

Le constructeur estime en effet que le marché japonais va rester atone au cours des prochaines années et qu’il peut répondre à la demande locale avec des capacités équivalentes à 900 000 unités par an au lieu de 1 200 000 unités, alors qu’il n’a produit que 800 000 véhicules dans le pays l’an dernier et qu’il n’en produira pas plus en 2017.

En analysant le constructeur nippon, nous pouvons observer que :

1. Sa production au Japon ne cesse de décliner alors que celle en Chine et aux USA ne cesse d’augmenter, dépassant d’ailleurs maintenant largement celle située au Japon.

2. L’usine japonaise de Sayama (l’usine historique de Honda) ne produit plus que 12,5% de la production de Honda au Japon (contre 25% en 2010 et 40% en 2005). En effet, l’usine de Sayama a été délestée de modèles qui se sont implantés à l’étranger ou qui n’ont pas trouvé leur place sur le marché.

Par conséquent, cette usine sera fermée en 2022 après que les derniers modèles encore produits dans cette usine seront transférés sur d’autres sites sous-utilisés de Honda au Japon. L’internationalisation de la production de Honda se fait donc au détriment du Japon.


17-22-6   

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L’usine PSA-Mitsubishi de Kalouga pourrait devenir 100% Mitsubishi,
Entrée en activité en 2010, l’usine de production automobile de Kaluga– propriété à 50% de PSA et à 50% de Mitsubishi – a produit un maximum de 36 000 voitures du groupe PSA et 9 000 voitures de marque Mitsubishi en 2011, mais depuis cette date, le volume de production des voitures du groupe PSA s’est effondré : 5 000 voitures produites en 2015, moins de 4 000 en 2016 et moins de 3 000 en 2017.  A ce rythme, la production de voitures du groupe PSA (Citroën C4 et Peugeot 408) pourrait cesser avant 2020.

De son côté, Mitsubishi a vu le volume de sa production augmenter, jusqu’à 33 000 unités en 2014, avant de tomber à 14 000 en 2016 et moins de 12 000 en 2017 (soit quatre fois plus que PSA).

Au total, PSA a produit 135 000 voitures depuis la construction de l’usine de Kalouga  et Mitsubishi 115 000, ce qui est dérisoire par rapport aux capacités de l’usine et aux objectifs des deux constructeurs.

Etant donné que Mitsubishi a depuis peu été racheté par le groupe Renault-Nissan et que les liens entre PSA et Mitsubishi tendent à se réduire (fin programmée de la collaboration dans le domaine des voitures électriques et dans celui des SUV), il n’est pas impossible que l’usine de Kalouga soit abandonnée par PSA et soit reprise par Mitsubishi (pour y concentrer la fabrication de ses SUV) ou qu’elle ferme purement et simplement.


17-22-4   

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Le déclin du diesel compensé par une progression de l’essence en Europe,
La part de marché du diesel dans l’Union européenne est passée de 50,2% des immatriculations de voitures neuves au premier semestre 2016 à 46,3% au premier semestre 2017, ce qui se traduit par plus de 150 000 voitures diesel en moins.

Cette baisse a été compensée en grande partie par une augmentation des ventes de voitures à essence, la part de marché des voitures hybrides et électriques demeurant encore très faible, de l’ordre de 4% du marché (dont 2,4% d’hybrides non rechargeables, 0,8% d’hybrides rechargeables et 0,8% de 100% électriques). Les voitures roulant au propane ou au gaz naturel représentent moins de 1,5% de part de marché.

Les voitures à essence représentent maintenant 48,5% des immatriculations de voitures particulières dans l’Union européenne, contre 45,8% l’année dernière, ce qui se traduit par plus de 300 000 voitures à essence supplémentaires.

Les constructeurs avertissent que le transfert vers des motorisations à essence, dont les émissions de CO2 sont plus élevées, va poser un défi supplémentaire pour atteindre les futurs objectifs de réduction de CO2.

Selon eux, un passage brutal de la technologie diesel à l’essence mènera en effet à une augmentation des émissions de CO2, étant donné que la part de marché des motorisations électriques reste faible. Il préconisent donc de conserver une part significative de voitures diesel  dans les immatriculations avant l’arrivée massive des voitures à énergies alternatives.


17-22-2   

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Après Mercedes, BMW envisage de construire une usine en Russie,
Après Mercedes qui est en train de construire une usine d’assemblage près de Moscou, c’est au tour de son concurrent BMW d’annoncer qu’il pourrait construire une usine d’assemblage en Russie, pour y produire les modèles de la marque les plus vendus dans le pays, à savoir les berlines Série 3 et Série 5, ainsi que les SUV X1, X3, X4, X5 et X6.

En 2016, BMW a vendu 27 500 véhicules en Russie, dont 20 000 produits localement. C’est beaucoup moins qu’en 2013, année durant laquelle BMW avait vendu plus de 40 000 véhicules dont 30 000 produits localement. Le constructeur bavarois utilise une partie d’usine à l’assembleur russe Avtotor, située à Kaliningrad.

BMW partage cette usine avec d’autres constructeurs, comme Hyundai et Kia, et autrefois Chevrolet et Opel. La capacité de l’usine d’Avtotor est de 250 000 véhicules par an mais BMW n’a jamais dépassé 30 000 véhicules par an. Toutefois, le constructeur allemand préfère être propriétaire de sa propre usine, car le système de location d’usine à un tiers demeure un système fragile et pas forcément flexible.

Pour BMW, le redémarrage du marché russe observé en 2017 et l’augmentation constante de la part de marché des marques Premium en Russie incite le constructeur à s’implanter dans le pays, avec ses propres moyens, à l’image de Mercedes, afin de pouvoir y produire la quasi-totalité de ses voitures vendues en Russie, soit 40 000 à 50 000 véhicules par an.


17-22-5   

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Renault proposera désormais des véhicules hybrides,
Parmi les motorisations à énergies alternatives, le groupe Renault-Nissan avait privilégié jusqu’ici la motorisation électrique, devenant en peu de temps le premier constructeur mondial de voitures électriques, grâce aux Renault  Zoé, Renault Kangoo ZE, Nissan Leaf et Nissan e-NV200 principalement.

Avec le rachat de Mitsubishi en 2017, le groupe Renault-Nissan dispose désormais dans sa gamme des véhicules hybrides rechargeables (Mitsubishi Outlander) dont près de 11 000 exemplaires ont été écoulés dans le monde au premier semestre 2017. Ce type de motorisation sera désormais appliqué sur les modèles Renault et Nissan.

L’hybridation semble, selon Carlos Ghosn, une réponse adaptée à la baisse programmée du diesel qui va se renchérir en raison du coût des futures normes d’antipollution, et qui subit déjà aujourd’hui une nette désaffection sur le marché européen, son principal marché (46,3% du marché au premier semestre 2017 contre 50,2% au premier semestre 2016), notamment en raison du Dieselgate et des mesures en vigueur ou annoncées concernant les véhicules diesel dans les villes.

Ainsi en 2022, Renault ne disposera plus que d’un moteur diesel (1600) au lieu de trois aujourd’hui (1500, 1600, 2000). Les moteurs thermiques représenteront alors 50% de la gamme, alors que les motorisations hybrides (12 nouveaux modèles) en représenteront 30% et les motorisations tout électriques (8 nouveaux modèles) 20%.


17-22-3   

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