La Fiat Panda n’est plus le leader incontesté du segment A en Europe,
 
Le segment A (composé de citadines)  a représenté  près de 10% du marché en Europe en 2012 après un pic en 2009 (primes à la casse).

Ainsi, la Fiat Panda, première de son segment, a connu un tassement important se ses ventes, après l’envolée de entre 2004 et 2010, notamment grâce aux primes à la casse. L’Italie qui représente son premier marché s’est en effet effondré  depuis 2010 (il a perdu 35% de son volume entre 2009 et 2012). La Fiat 500 lancée en 2007 a également concurrencé la Panda. Elle se situe à la seconde place du segment A en 2012.

La Volkswagen Up lancée en 2011 a pris dès 2012 la troisième place du classement, devançant la Renault Twingo (quatrième) qui était première entre 2000 et 2003. Ce modèle est en fin de vie et sera remplacé en 2014.

En cinquième position, la Smart Fortwo fait un score honorable vu son positionnement et son prix. Elle devance le trio PSA-Toyota, à savoir les Toyota Aygo, Peugeot 107 et Citroën C1,  qui seront remplacées en 2014.

Les coréennes sont assez mal placées (Hyundai i10 : huitième, Chevrolet Spark : onzième, Kia Picanto : douzième), mais Hyundai a de grandes ambitions pour la nouvelle i10 qui vient d’être lancée sur le marché européen et dont la fabrication vient de démarrer en Turquie, lieu de production qui se rapproche ainsi du marché européen.

La Ford Ka (dixième) n’a jamais convaincu et va être retirée du marché en 2015.


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Les constructeurs japonais n’ont pas rattrapé entièrement le terrain perdu en Chine,
 

Les constructeurs japonais n’ont pas encore rattrapé entièrement le terrain qu’ils ont perdu en Chine à la suite du différend diplomatique entre la Chine et le Japon sur un litige concernant un territoire en bordure de mer de Chine. Les conséquences s’en sont durement fait sentir à partir du mois d’août 2012.


D’après les estimations d’Inovev, l’ensemble des constructeurs japonais en Chine produiront  en 2013 entre 2,7 et 2,8 millions de véhicules, soit à peine le niveau enregistré en 2010, le pic de production ayant été atteint en 2011 (2,9 millions).


Sur les derniers mois de 2013, les constructeurs japonais rattrapent malgré tout progressivement une partie du terrain perdu, puisqu’en septembre 2013 ils ont atteint le niveau de septembre 2011. Les mois d’avril et mai 2013 ne pouvant être comparés aux mois d’avril et mai 2011 qui avaient subi les conséquences du tsunami au Japon de mars 2011.


Néanmoins, l’analyse montre une situation hétérogène par constructeur. Ainsi, on observe que Nissan et Honda ont déjà dépassé leur niveau de production de 2011 depuis plusieurs mois déjà, alors que Toyota et Mazda restent actuellement encore en dessous de leur niveau de production de 2011.


Il aura donc fallu un an avant que deux constructeurs japonais retrouvent leur niveau de production d’avant la crise diplomatique, et il va falloir encore probablement plusieurs mois avant que les deux autres puissent retrouver ce niveau.


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Mazda va démarrer en janvier 2014 la production de sa nouvelle usine au Mexique,
 

Inovev estime que Mazda va produire dans le monde 1,2 million de véhicules (VP+VUL) en 2013.
76% de cette production est située au Japon.
Afin de diminuer les exports du Japon vers l’Amérique du Nord et d’augmenter l’efficience de sa production, Mazda a décidé, en 2011, de construire une usine au Mexique. En effet, près de la moitié de la production de Mazda sur le sol japonais est à destination de l'Amérique du Nord. 


Cette nouvelle usine, située à Salamanca city, va démarrer la production de ces modèles en janvier 2014, avec une capacité annuelle de 140 000 unités. Les Mazda2 et Mazda3 y seront produites (pour 90 000 unités à eux deux) mais aussi un véhicule pour Toyota. 


La capacité de production de l’usine sera ensuite portée à 230 000 unités en 2016.


Les modèles produits dans l’usine mexicaine vont signer le retour du constructeur japonais dans la région de l’Amérique du Nord, après le rapatriement au Japon, l’an dernier, de la Mazda6. 

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Ford dévoile les nouveaux Transit Connect et Tourneo Connect,
 
Ford a revu la nomenclature de ses véhicules utilitaires comme celle de leurs dérivés VP. Ainsi, le nom de Transit désigne dorénavant un modèle utilitaire et Tourneo sa variante familiale. Les utilitaires Transit Custom, Transit Connect et Transit Courier seront donc disponibles dans une variante familiale Tourneo Custom, Tourneo Connect et Tourneo Courier.

Ford vient ainsi de dévoiler les nouveaux Transit Connect et Tourneo Connect basés sur les monospaces compacts C-Max (à l’instar du Renault Kangoo basé sur le Scénic et du Citroën Berlingo basé sur le C4 Picasso), et non plus sur la Fiesta, ce qui fait croître les dimensions par rapport à l’ancien modèle et avantage l’habitabilité ainsi que le volume de chargement.

Les nouveaux Ford Transit Connect et Tourneo Connect seront fabriqués en Espagne et non plus en Turquie comme l’ancien modèle. L’usine de Valence produit en effet les C-Max et Kuga qui partagent les mêmes plates-formes.

Les nouveaux modèles mesurent 4,42 m (contre 4,28 m pour l’ancienne génération) et sont même disponibles dans une version longue qui mesure 4,82 m.

Le Transit Connect (dont les ventes se sont effondrées depuis 2011) se situe dans la gamme européenne de Ford Utilitaires entre le Transit Custom (catégorie des Mercedes Vito et Opel Movano) et le Transit Courier (catégorie des Peugeot Bipper et Citroën Nemo) qui sera dévoilé l’an prochain mais dont un prototype a été dévoilé en début d’année.

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L’Iran souhaite l’arrivée de nouveaux constructeurs automobiles,
 
En raison de la sévérisation des restrictions américaines touchant son industrie automobile, l’Iran a vu sa production s’effondrer à partir de 2011 (1 600 000 véhicules en 2011 et 800 000 en 2013).

Avant même l’assouplissement de ces restrictions promis par les Américains à la suite de l’accord du 24 novembre sur l’industrie nucléaire, l’Iran a fait savoir qu’elle invitait les principaux constructeurs d’automobiles étrangers à  prendre pied ou reprendre pied sur son marché.

Renault et PSA pourraient donc revenir en Iran dès l’an prochain si les conditions le permettent. Les deux constructeurs français ont perdu la production de 500 000 véhicules en 2013 par rapport à 2011 (100 000 pour Renault et 400 000 pour PSA).
Il est donc intéressant pour eux de revenir sur ce marché le plus rapidement possible.

D’autres constructeurs pourraient être intéressés par le potentiel de ce marché qui est passé de 1 000 000 véhicules à 1 600 000 de 2005 à 2011, soit une augmentation de 100 000 unités chaque année pendant six ans, notamment des constructeurs japonais ou coréens et pourquoi pas chinois, ces derniers ayant investi en quelques années le marché africain tout proche. Actuellement seul le groupe Hyundai-Kia, via son partenariat avec le second constructeur iranien SAIPA, poursuit sa production en Iran, en dehors de Iran Khodro le premier constructeur iranien.


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