BMW dévoile la quatrième génération de la Mini,
 

Le marché des citadines (segment B) dites Premium a été relancé en 2001 avec le lancement par BMW de la nouvelle Mini. Depuis, ce marché s’est développé avec le lancement des Fiat 500, Lancia Ypsilon, Audi A1, Citroën DS3 et Opel Adam.


Le groupe BMW vient de dévoiler la quatrième génération de la Mini. Cette quatrième mouture (code F56) qui succède à la Mini lancée en 2006 (code R56) garde son style reconnaissable entre mille. Pourtant, le modèle s’allonge de 10 cm par rapport au modèle précédent (sa longueur atteint désormais 3,82 m) et s’élargit de 3 cm (sa largeur atteint 1,72 m).


Si l'extérieur ne change guère, la Mini F56 inaugure une toute nouvelle plate-forme, qui devrait également servir chez la marque BMW pour une future petite traction avant.


Cette nouvelle Mini inaugure également la nouvelle génération de moteurs modulaires de BMW (500 cc par cylindre). Cette famille sera déclinée chez BMW en essence et en diesel, en trois, quatre et six cylindres.


La Mini F56 devrait se décliner en de nombreuses variantes au fil des mois. Ainsi, les Clubman et Cabriolet devraient être renouvelés l’an prochain avant l’arrivée d’une inédite version cinq portes. Ces trois versions seront produites à Oxford (Cowley) en Angleterre.Les versions à transmission intégrale (Countryman, Paceman) qui sont fabriquées à Graz en Autriche n’évoluent pas et conservent leur plate-forme spécifique.

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Premiers signes d’amélioration sur les marchés français, espagnol et italien,
 
Le marché européen connaît depuis le second semestre de 2013 une nette amélioration par rapport au premier semestre (+3,3% de juillet à octobre contre-6,5% de janvier à juin). Ce sont surtout les pays du Sud qui avaient connu une forte chute des immatriculations au premier semestre (principalement la France, l’Italie et l’Espagne) qui ont amélioré leurs performances au second semestre.

En France par exemple, trois mois depuis l’été dernier sont redevenus positifs par rapport à 2012, dont les deux derniers (septembre et octobre), alors que les six premiers mois avaient été fortement négatifs (-11%).

En Italie, l’amélioration est moins perceptible même si les quatre derniers mois montrent une baisse de 4% alors que les six premiers mois avaient chuté de 10%.

En Espagne, l’amélioration au second semestre est très nette (+28,5% en septembre et +34,4% en octobre) alors que les six premiers mois avaient été négatifs (-5%). La Faconauto (Association des concessionnaires espagnols) table sur 715 000 immatriculations en 2013 contre 700 000 en 2012, la première hausse annuelle enregistrée depuis 2010.

Les marchés du Sud qui plombaient l’Europe dans son ensemble sont donc maintenant sur la voie de la relance. Ces trois pays représentent le tiers des immatriculations d’Europe de l’Ouest et 30% de celles de l’Union Européenne.


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Pourquoi une collaboration Renault-Nissan-Mitsubishi ?,
 
Mitsubishi a beaucoup décliné depuis une dizaine d’années sur le marché américain, au point que sa présence semble délicate sur le moyen terme. La commercialisation de modèles Mitsubishi sur base Samsung (segment C et segment D), viendrait remplacer les modèles Lancer (segment C) et Galant (segment D) qui ne rencontrent plus de succès. La marque japonaise pourrait ainsi relancer ses ventes sur ce marché, en n’investissant pas sur la conception de nouveaux modèles.
Du côté de Renault-Nissan, Les Samsung SM3 et SM5 ne sont vendus qu’en Corée du Sud et Europe (sous la marque Renault) et trouveraient ainsi des débouchés pour augmenter ses volumes de vente.

Mitsubishi dispose  d’une avance dans le domaine des Kei Cars, commercialisés historiquement au Japon, mais n’a pas développé avec succès les ventes de son véhicule électrique (I-Miev). Renault-Nissan de son côté est peu présent dans le domaine des Kei Cars mais dispose d’une maîtrise de la technologie des véhicules électriques avec les Nissan Leaf et Renault Zoe. Cette collaboration est donc complémentaire pour la commercialisation d’une Kei Car électrique.

Renault-Samsung dispose de capacités sous-employées en Corée (Pusan) et pourrait l’optimiser avec l’export des modèles SM3 et SM5 en Amérique. Mitsubishi, quant à lui, dispose de capacités sous-employées au Japon qui pourraient être affectées à la fabrication de petits modèles pour le groupe Renault-Nissan (notamment les Kei Cars électriques).


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L’évolution de la production mondiale des 12 premiers constructeurs,
 

L’évolution de la production mondiale des douze premiers constructeurs automobiles laisse entrevoir un resserrement des groupes Volkswagen, GM et Toyota qui devraient terminer l’année 2013 au coude à coude (forecast Inovev calculé à partir des 10 premiers mois). Le groupe Volkswagen pourrait devenir le premier constructeur mondial, d’un cheveu devant GM et Toyota, et avec cinq ans d’avance sur ses objectifs. Cette performance serait due essentiellement grâce à la forte augmentation de ses ventes sur le marché chinois.


Les quatrième et cinquième constructeurs mondiaux Renault-Nissan et Hyundai-Kia vont finir également l’année au coude à coude, même si le groupe franco-japonais semble en position de devancer le groupe coréen.


Le groupe Ford, après une forte chute entre 2002 et 2009 (à l’instar du groupe GM) due en partie à la cession des marques Volvo, Jaguar, Land-Rover, Aston-Martin et à la suppression de la marque Mercury, remonte la pente depuis 2009 et consolide sa sixième place au niveau mondial (il était autrefois deuxième).


Le groupe Fiat-Chrysler est septième et bien que ce groupe date de 2011, Inovev a additionné la production de Fiat et de Chrysler entre 2002 et 2011 pour une meilleure lecture de l’historique. Chrysler était en effet intégré à Daimler avant 2008.


Le groupe PSA est le seul constructeur à décliner depuis 2010 parmi les 12 premiers constructeurs mondiaux.


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La Ford Ka pourrait avoir une descendance,
 

Il existe aujourd’hui deux Ford Ka  : une version fabriquée et vendue en Europe et une version fabriquée et vendue au Brésil. Les deux versions ont perdu 50% de leurs ventes entre 2009 et 2013. Ford avait envisagé de ne pas les remplacer, mais finalement la constructeur en présentant la Ka Concept au Brésil, accrédite le fait qu’il pourrait revenir sur sa décision.


Le concept se présente sous la forme d’une voiture bicorps à cinq portes, plus petite et moins chère que la Fiesta, ce qui sous-entend un prix proche des modèles lowprice.


D’abord produite au Brésil en 2014 et commercialisée dans toute l’Amérique du Sud, la future Ka pourrait être ensuite produite en Inde et commercialisée dans toute l’Asie du Sud-Est. Si Ford juge qu’il existe un marché pour ce type de modèle en Europe, elle pourrait y être produite et commercialisée. L’usine qui serait dédiée à la fabrication de la future Ka serait l’usine Ford de Craiova (Roumanie) où les coûts de production sont peu élevés.


En Europe, elle se substituerait à la Ford Ka actuelle, basée sur la plate-forme de la Fiat 500, qui ne dispose que de trois portes et qui est fabriquée chez Fiat à Tichy (Pologne). Ce modèle arrive en fin de vie après une carrière discrète (moins de 400 000 exemplaires vendus depuis 2008). La première génération du modèle était produite à Valence (Espagne). Il s’en était vendu près de 1,5 million d’exemplaires entre 1996 et 2008.


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