- Les constructeurs 100% chinois n’occupent plus aujourd’hui que 30% du marché chinois alors qu’ils en occupaient 37% il y a encore trois ans.

- Afin de concurrencer les constructeurs occidentaux, les constructeurs 100% chinois revoient leur offre.

- Ainsi, à l’occasion du Salon de Shanghai 2013, les constructeurs 100% chinois ont majoritairement présentés des berlines classiques et SUV des segments C et D.  Ce sont en effet les segments et carrosseries qui dominent le premier marché automobile du monde. Le haut de gamme reste quant à lui l'apanage des constructeurs étrangers, pour la plupart issu des importations.

- Les constructeurs 100% chinois repassent donc à l’offensive en proposant une offre produit plus attrayante et en supprimant les sous-marques qui n’ont pas rencontré le succès escompté.

- L’objectif étant de s’approcher peu à peu des 40% de part de marché, objectif fixé par le gouvernement chinois il y a trois ans. Les autorités chinoises veulent en effet développer l’influence des constructeurs 100% chinois face à la domination des constructeurs occidentaux qui occupent aujourd’hui 70% du marché.

    Dans le même temps, chez VW :
       - La capacité de production sera d’ici à 2018 de 4 millions d’unités, avec la construction de 4 nouvelles usines (pour un total à terme de 21 usines)
       - Le réseau de vente, qui compte actuellement 2 100 concessionnaires, sera à moyen terme de 3 000 concessionnaires.

- Le marché russe n’atteindra vraisemblablement pas les 3 millions de VP+VUL (voitures particulières et véhicules utilitaires légers) en 2013. En effet, ce marché qui avait atteint 2 935 111 unités en 2012 (contre 2 653 408 unités en 2011) ralentit de mois en mois depuis l’an dernier. Début 2013, le ralentissement se confirme : le marché russe a augmenté de 5% en janvier, puis de 2% en février et a reculé de 3,5% en mars.

- Le marché russe avait atteint son premier pic en 2008 (avec 2 849 330 unités), après une belle période de croissance qui avait démarré en 2004, suite au « boom » économique et à ses conséquences (hausse du PNB et des salaires , consommation accrue des ménages…).

- La crise de 2008 et un développement économique non maitrisé ont entraîné un effondrement du marché en 2009(à 1 465 917 unités), qui a alors reculé de 49% en douze mois.

- Grâce à des incitations instaurées par le gouvernement, qui avantageaient les véhicules fabriqués localement, le marché a été relancé dès 2010 (à 1 910 573 unités) pour se poursuivre en 2011 et atteindre un deuxième pic en 2012.

- En 2013, les incitations semblent avoir épuisé leur effet bénéfique sur les ventes de véhicules en Russie, et le marché pourrait ainsi réaliser une moins bonne performance qu’en 2012.

- Par constructeurs, le groupe Renault-Nissan-Avtovaz se situe à la première place en 2012 avec 31% de part de marché, devant GM (12,8%), Hyundai-Kia (12,3%) et VW (11,0%).

- Les groupes Volkswagen et PSA se sont établis en Chine à la même époque, au tout début des années 90, le premier avec Shanghai Automotive (SAIC), le second avec Dongfeng (DFM). Il s’agissait des deux premiers constructeurs étrangers établis en Chine. Depuis cette époque, le groupe allemand a connu une bien plus forte croissance que le groupe français.

- En effet, les deux groupes ont eu une stratégie d’approche du marché et donc une offre produit bien différente:

- VW a, dans un premier temps, mis sur le marché la Santana, et ensuite développé une gamme complète de modèles très différents, dont certains spécifiques au marché chinois (VW Lavida, Magotan).

- PSA est resté très longtemps avec une petite gamme de modèles dérivés de la Citroën ZX, sans développer en parallèle de nouveaux modèles.

- La direction de VW a pris davantage la mesure de l’ampleur du marché chinois que la direction de PSA. Arrivés au même moment sur le marché chinois, l’écart entre les deux constructeurs n’a fait qu’augmenter depuis. Aujourd’hui, en Chine, le groupe VW réalise six fois plus de ventes que le groupe PSA.

- Les ventes du groupe Volkswagen en Chine ont dépassé celles réalisées en Allemagne dès 2009, alors que les ventes du groupe PSA en Chine n’ont dépassé celles réalisées en France qu’en 2013. Dès 2011, les ventes du groupe Volkswagen ont représenté deux fois celles réalisées en Allemagne, et l’écart n’a fait que s’accentuer depuis.