Avtovaz reste le grand leader au Kazakhstan du marché des VP,
 
Le Kazakhstan (ex-république d’URSS devenue indépendante en 1991) bénéficie d’une conjoncture économique favorable : l'économie du pays qui se compose de 17 millions d’habitants repose essentiellement sur les exportations de pétrole, qui représentent 56 % de ses exportations. Le pays en forte croissance (5% de moyenne depuis 2010) détient 3 % des réserves mondiales de pétrole et compte devenir l’un des cinq premiers pays exportateurs du monde.

Le marché automobile (VP) du Kazakhstan a doublé entre le premier trimestre de 2012 et le premier trimestre de 2013, passant de 13 464 voitures particulières à 25 382. Sur l’ensemble de l’année 2013, on pourrait donc atteindre 150 000 unités en 2013 et 280 000 unités à moyen terme. En 2012, le marché avait représenté 95 313 véhicules (VP), deux fois plus que l’année précédente.

Avtovaz (groupe Renault-Nissan), qui détient 40% du marché, se situe largement devant tous ses concurrents, notamment parce que le constructeur assemble des véhicules localement.

Trois modèles occupent plus d’un tiers du marché : la Lada Priora, la Lada Samara et la Daewoo Nexia. En quatrième position, on trouve la Lada Granta, suivie de la Lada Niva, de la Hyundai Accent (fabriquée en Russie), de la Toyota Camry (fabriquée en Russie) et de la KiaCerato (fabriquée en Russie). 

13-20-6

 

,

Le marché iranien victime de l’embargo en 2012,
 

Le marché automobile iranien qui avait bien progressé au cours des années 2000 (il est passé de 1 100 000 unités en 2005 à 1 600 000 en 2011) ressent aujourd’hui les effets de l’embargo et a ainsi plongé en 2012, à 1 400 000 unités (VP+VUL).


Le groupe PSA, dont la production en Iran était destinée exclusivement au marché local, a abandonné en cours d’année ses fabrications qui représentaient 260 000 unités en 2006, 360 000 en 2009 et 460 000 en 2011. Le constructeur français n’a fabriqué que 145 000 véhicules en Iran en 2012. Heureusement pour lui, les véhicules venant de ses usines étrangères ont représenté 132 000 ventes.


Avec 277 000 ventes au total en 2012, le groupe PSA se situe à la seconde place sur le marché iranien derrière le groupe Hyundai-Kia qui y a immatriculé 428 000 véhicules l’an dernier.


Le groupe local Iran Khodro a vendu pour sa part 250 000 véhicules suivi par Renault-Nissan, avec 108 000 ventes (essentiellement des Dacia Logan assemblées localement) et l’autre groupe local SAIPA, avec 85 000 ventes.


Le constructeur chinois Chery se situe à la 6e place, avec 20 000 ventes. Il faut noter que les constructeurs chinois font un excellent score sur ce marché, avec 27 000 ventes.


Les groupes GM, Ford et Fiat-Chrysler ne sont pas présents sur le marché iranien à cause de cet embargo.

13-20-4-113-20-4-2

 

,

Baisse constante de la production de l’Europe de l’Ouest vis-à-vis de l’Europe de l’Est,
 

Depuis la fin du régime communiste dans les pays de l’Est de l’Europe, l’ouverture des frontières et la refonte de l’industrie automobile dans ces pays (début des années 90), l’Europe de l’Est n’a cessé de se développer alors que déclinaient les pays de l’Ouest de l’Europe.


La Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie ont vu ainsi des usines automobiles s’implanter chez elles au détriment de l’Ouest de l’Europe aux coûts de production beaucoup plus élevés.


En incluant la Russie et la Turquie (qui ont connu des phases de croissance et de décroissance de fortes amplitudes au cours des années 2000), on constate que le volume de production automobile dans l’ensemble de l’Europe est resté stable entre 2000 et 2012 (à 20 000 000 de véhicules environ), avec toutefois un pic de production en 2007 (+3 000 000 unités par rapport à 2000) et un creux en 2009 (-3 000 000 unités par rapport à 2000).


Mais alors qu’en 2000, la production ouest-européenne représentait 85% du total Europe, elle n’en représente plus que 65% en 2012. Dans le même temps, la production est-européenne qui représentait seulement 15% du total Europe en 2000, en représente 35% en 2012.


Entre 2000 et 2012, une douzaine d’usines a fermé à l’Ouest alors qu’une douzaine à l’Est a été ouverte. Les différentes annonces d’ouvertures d’usines ou d’augmentation de capacités vont accentuer cette tendance. 

 

13-20-5-113-20-5-2

 
Contact us: info@inovev.com 

 

,

GM va commercialiser le Nissan NV200 sous la marque Chevrolet,
 

Soucieux de ne pas être absent du marché des VUL compacts (catégorie du récent Ford Transit Connect), General Motors va reprendre à son compte le Nissan NV200 pour les marchés d’Amérique du Nord : il proposera une version à peine modifiée sous le nom de Chevrolet City Express.


La commercialisation du modèle est prévue à l'automne 2014. Rappelons que le NV200 est déjà fabriqué et commercialisé en Amérique du Nord sous le logo Nissan. Le Chevrolet sera produit dans la même usine que le NV200.


Les récents rapprochements de Fiat avec Chrysler, Renault-Daimler et GM-PSA et la fin des accords entre Daimler-VW et Renault-GM ont entraîne une redistribution des cartes dans le domaine de la production de véhicules utilitaires légers.


Ces différents mouvements sont résumés dans le tableau ci-contre.  

13-20-2-2

 

13-20-3

Contact us: info@inovev.com 

 

,

Baisse constante des marques généralistes sur le marché européen,
 
Les marques généralistes européennes n’ont cessé de perdre du terrain en Europe depuis le début des années 90. Leur part de marché est passée de 72% à 56% entre 1995 et 2012.Ces 16 points perdus ont été gagnés par les marques Premium européennes (comme Audi, BMW, Mercedes, Volvo, Saab, Alfa, Lancia, Jaguar, Land-Rover) qui en ont gagné 7, les marques généralistes japonaises qui en ont gagné 1,5, les marques généralistes coréennes qui en ont gagné 6 et enfin les marques lowcost (Dacia, Lada) qui en ont gagné 1,5.

On constate donc que les deux catégories qui ont « mordu » sur les marques généralistes européennes sont pour 80% des cas les marques Premium européennes (dans la gamme haute de prix) et les marques généralistes coréennes (dans la gamme basse de prix).

Les marques généralistes japonaises et les marques lowcost ont peu « mordu » sur les marques généralistes européennes (20% des cas). Il semble d’ailleurs que les marques généralistes coréennes aient « mordu » sur les marques généralistes japonaises elles-mêmes, puisqu’on constate depuis 2008 un effritement de la part de marché des japonaises alors que les coréennes continuent de progresser.

Le lowcost est encore très marginal puisqu’il n’occupe que 2% du marché européen en 2012.

13-20-1

 

,

 
Plateformes Inovev  >
Pas encore inscrit?
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies et des Conditions Générales d'utilisation (CGU) du site Inovev (www.inovev.com)
Ok