Le Salon de Francfort 2019 devient un salon germano-allemand,
Le Salon de Francfort (tous les 2 ans en septembre) fait partie du top 3 européen des salons automobiles, à côté de Paris (tous les 2 ans en octobre, prochaine édition en octobre 2020) et Genève (tous les ans en mars, prochaine édition en mars 2020). Les autres grands salons de l’automobile dans le monde sont : en Chine, Beijing et Shanghai (tous les 2 ans en avril, en alternance, prochaine édition à Shanghai en avril 2020), Guangzhou (prochaine édition en novembre 2019); au Japon : Tokyo (chaque année, prochaine édition en octobre 2019); aux États-Unis : Detroit (chaque année, prochaine édition en juin 2020).
Au cours de ces dernières années, un nouveau salon a pris de l'importance, même s'il ne s'agit pas d'un salon automobile : le CES (Salon de l'électronique grand public à Las Vegas (tous les ans, prochaine édition en janvier 2020).
Le Salon de Francfort devient de plus en plus un salon germano-allemand. C’était déjà un peu le cas depuis une vingtaine d’années, car les constructeurs allemands monopolisaient la plus grande partie du salon, et qui plus est la partie la plus proche de l’entrée du salon, alors que les constructeurs étrangers étaient relégués très loin de l’entrée du salon et sur des surfaces bien plus modestes.
Alors que le Salon de Paris redevient de plus en plus un salon franco-français, ce qu’il était déjà avant la création du Marché Commun en 1957, le Salon de Genève reste le salon européen le plus ouvert aux constructeurs du monde entier, puisque la Suisse ne dispose plus de constructeurs nationaux depuis fort longtemps.
   
 

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Le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi repasse derrière Volkswagen et Toyota en 2019,
Alors que le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi  revendiquait la première place mondiale des constructeurs automobiles en 2018, il régresse à la troisième place au premier semestre 2019, derrière les groupes Volkswagen et Toyota.
C’est la division Nissan qui baisse le plus, tandis que la division Mitsubishi est la seule à progresser sur les six mois.
Le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi a vendu 5,215 millions de véhicules au premier semestre 2019 (-5,9% par rapport au premier semestre 2018) alors que le groupe Volkswagen en a vendu 5,37 millions (-2,8%) et le groupe Toyota 5,31 millions (+2%).
Même si l’on fait abstraction des poids-lourds (camions, cars et bus), le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi reste à la troisième place, derrière les groupes Volkswagen (5,25 millions) et Toyota (5,22 millions). A noter que le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi ne produit pas de poids-lourds.
Parmi les membres du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi, le groupe Nissan (Nissan-Infiniti-Datsun) est celui qui a chuté le plus (-7,9%) à 2,628 millions d’unités, alors que le groupe Renault (Renault-Alpine-Samsung-Dacia-Lada-Jinbei-Huasong) perd 6,7% à 1,94 million d’unités et Mitsubishi Motors gagne 5% à 647 422 unités.
La répartition des ventes du groupe Renault se définit comme suit :
Renault 1 229 658 unités (-11,5%), Dacia 395 077 unités (+4,5%), Lada 199 162 unités (+6,8%), Alpine 2 848 unités (+348%), Samsung 33 463 unités (-13,3%), Jinbei-Huasong 78 371 unités (-8,1%).
   
 

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Ford USA n’a pas produit une seule Focus depuis le début de l’année,
Ford n’a pas produit une seule Focus depuis le début de l’année 2019, alors que ce modèle représentait une bonne partie de la production nord-américaine du constructeur au cours des années 2000-2015 (environ 200 000 unités par an avec un pic de près de 300 000 en 2012 et en 2013). La Ford Focus, qui faisait partie traditionnellement du Top 10 des berlines les plus vendues aux Etats-Unis, est tombée à la 18e place en 2019 et son remplacement n’est toujours pas envisagé.
Ford n’a ainsi plus de berline de segment C commercialisée sur le marché nord-américain, ce qui est un comble quand ce marché de la berline de segment C représente encore 11% du marché total aux Etats-Unis, tous véhicules confondus.
La Focus est sans doute une victime de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, puisque Ford avait prévu de fabriquer en Chine la nouvelle génération de la Focus présentée en 2018, et non plus sur le site américain de Wayne (Michigan).
Or, la forte augmentation des taxes sur les produits chinois vendus aux Etats-Unis a rendu cette opération très délicate, car la Focus n’aurait plus été compétitive en terme de tarif. Le transfert de la Focus en Chine a donc été purement et simplement ajourné.
Les quelques rares Focus vendues aux USA en 2019 sont issues du stock de production de 2018.
A noter que GM a également stoppé la production de sa berline de segment C, la Chevrolet Cruze, en mars 2019, laissant ainsi le champ libre aux marques japonaises et coréennes qui n’en espéraient pas tant. Fiat-Chrysler avait été le premier à supprimer ses berlines de segment C (DodgeDart et Chrysler 200) dès 2017.
   
 

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Le plan-produit Renault (2020-2023),
Le plan-produit  Renault 2020-2023 a été communiqué. Après une année 2019 très faste en nouveautés (Clio V, Zoé II, Captur II), le constructeur de Billancourt va procéder en 2020 au restyling de mi-vie des Mégane (berline segment C) et Talisman (berline segment D), la Mégane devant être remplacée en 2023. Quant à la Talisman, il semble qu’elle n’aura pas de descendance.
En 2020, il faudra compter aussi sur le lancement du Kangoo III qui succédera enfin à la précédente dont les origines remontent à 2007. Le nouveau Kangoo devrait reprendre la plateforme du Dacia Dokkerrenouvelé la même année. Renault va également lancer en 2020 les versions hybrides des Clio, Captur et Mégane. Seules les Captur et Mégane seront rechargeables (Plug-In). En fin d’année, devrait apparaître la version restylée du Scenic.
L’année 2021 sera l’année du lancement du Kadjar II qui devra faire mieux que le Kadjar I en terme de ventes, car celui-ci est resté largement distancé par rapport au Peugeot 3008.
L’année 2022 sera l’année du lancement de la Twingo IV qui devrait abandonner l’architecture particulière des Smart (transférées en Chine au même moment) et revenir à une motorisation avant. Le Koléos III devrait être lancé la même année.
En 2023, Renault prévoit de lancer un petit véhicule électrique qui pourrait s’appeler Zandar, et qui reprendrait la plate-forme de la voiture électrique K-ZE récemment présentée en Chine et dérivée de la Kwid indienne. Ce plan-produit ne mentionne pas le lancement de la berline électrique de segment C que Renault prévoyait de lancer au début des années 2020. Peut-être sera-t-il reporté en 2024 ou bien a-t-il été supprimé pour ne pas gêner la carrière commerciale de la Nissan Leaf.
   
 

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La production indienne de voitures particulières a reculé de 8,4% sur le premier semestre 2019,
La production indienne de voitures particulières a reculé de 8,4% sur le premier semestre 2019, à 1,94 million d’unités, alors qu’elle n’avait cessé d’augmenter depuis 2014. En 2018, elle avait encore augmenté de 1,7% (à 4,08 millions d’unités) contre 9,5% en 2017 (à 4,01 millions d’unités). Un ralentissement était donc perceptible dès l’an dernier.
En réalité, la croissance du volume de production en Inde est passée en négatif dès novembre 2018 (voir graphe ci-dessous). Depuis, cette croissance n’a cessé d’être négative, sauf en janvier 2019, légèrement positive. Le volume de production sur l’ensemble de l’année 2019 sera donc largement inférieur à 4 millions d’unités.
L’avenir reste problématique car les marchés mondiaux sont orientés à la baisse, même si le marché indien n’importe qu’une très faible quantité de voitures, en raison de taxes très élevées réservées aux voitures importées.
Les exportations représentent environ 17% de la production indienne de véhicules particuliers. Ces véhicules sont exportés majoritairement vers les pays de l’ASEAN par six constructeurs: Ford, Hyundai, Suzuki, GM, Nissan et VW. Les pays de l’ASEAN imposent de plus en plus de restrictions à l’import, privilégiant les véhicules produits ou assemblés localement. De plus, sur certains marchés, comme le Sri Lanka, la croissance du marché de l’occasion, concurrence la vente de véhicules neufs importés depuis l’Inde.
Sur les six premiers mois de 2019, les exportations automobiles indiennes n’ont pas dépassé 339 000 unités (VP) contre 357 000 sur la même période de 2018, ce qui représente une baisse de 5,0%.
   
 

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