Mercedes postpones to 2026 its sales target of 50% BEV+PHEV
- Détails
Mercedes reporte à 2026 son objectif de 50% de ventes de BEV+PHEV
- Le groupe Mercedes a annoncé qu’il reportait d’un an (de 2025 à 2026) son objectif de 50% de ses ventes en motorisation 100% électrique (BEV) ou hybride rechargeable (PHEV). En 2022, les ventes de BEV du groupe Mercedes se sont élevées à 139 000 unités (dont 118 000 Mercedes et 21 000 Smart) alors que celles de PHEV ont atteint 180 000 unités, soit 319 000 BEV+PHEV au total, représentant 13 % des ventes mondiales du groupe Mercedes, dont 6% de BEV et 7% de PHEV.
- La proportion des Mercedes en motorisation BEV ou PHEV est ainsi plus faible que celle enregistrée pour l’ensemble des constructeurs sur le marché européen en 2022, qui a atteint 23% (14% de BEV + 9% de PHEV).
- D’autre part, avec une part de 13% de BEV+PHEV en 2022, il paraissait impossible pour Mercedes de parvenir à une part de 50% en 2025, en fonction du rythme de progression des ventes de ce type de véhicules, même en abandonnant les voitures à moteur thermique de segment C de marque Mercedes comme le constructeur a prévu de le faire en 2025 (Classe A, Classe B, CLA, GLA, GLB). Ces voitures de segment C représentaient un volume de 342 000 unités produites en Europe en 2022, soit 14% de la production mondiale de Mercedes l’an dernier.
- Mercedes a donc décidé de reporter à 2026 son objectif de 50% de ses ventes mondiales en motorisation 100% électrique (BEV) ou hybride rechargeable (PHEV). Mais même cet objectif sera difficile à atteindre. Il en sera de même pour la plupart des autres constructeurs européens. On devrait donc assister à de nouveaux reports d’objectifs de la part des constructeurs.
The Renault plant in Pitesti stopped the production of the Sandero
- Détails
L’usine Renault de Pitesti a cessé de produire la Sandero
- La Dacia Sandero est apparue en 2007 pour compléter la gamme du constructeur roumain alors concentrée sur la Logan lancée en 2005. Par rapport à la Logan à coffre et carrosserie tricorps, la Sandero offre un hayon et une carrosserie bicorps. Sa production a été lancée en Roumanie, dans l’usine Dacia de Pitesti, aux côtés de la Logan. Renouvelée en 2012 puis en 2020, la Dacia Sandero a démarré sa production au Maroc en 2012, dans deux usines différentes (Tanger et Casablanca). Aujourd’hui, seules les deux usines marocaines approvisionnent les ventes de la Dacia Sandero en Europe et dans les pays du Maghreb.
- L’usine de Tanger a été privilégiée pour produire 150 000 Sandero par an en moyenne, jusqu’à 174 000 unités en 2022. L’usine de Casablanca a de son côté augmenté son volume de production de la Sandero, plus faible que celui de Tanger, atteignant les 50 000 unités en 2018-2020, jusqu’à 75 000 unités en 2022.
- L’usine de Pitesti, quant à elle, n’a plus produit que 50 000 Sandero par an en moyenne sur la période 2014-2021, contre 150 000 en 2009 et 2010, avant de tomber à 3 000 unités en 2022. En 2023, la fabrication de la Dacia Sandero a cessé sur son site historique de Pitesti.
- Il existait d’autres usines situées en Russie et en Amérique du Sud pour la demande sur ces deux marchés spécifiques, mais avec des volumes de production beaucoup plus faibles. L’usine russe a arrêté la production de la Sandero en 2022, suite au conflit Russie-Ukraine. Celle en Amérique du Sud se poursuit à faibles cadences.
Restocking in 2022 offset the destocking of 2020 & 2021 period
- Détails
Le restockage de 2022 a compensé le déstockage de 2020/2021
- Pour la première fois depuis 2018, le volume de production au niveau mondial a été beaucoup plus important l’an dernier que celui des immatriculations. D’après l’OICA (Organisation Internationale des Constructeurs Automobiles), le volume de production mondial de véhicules (voitures particulières, véhicules utilitaires légers, poids-lourds et bus) a atteint 85,017 millions d’unités en 2022 alors que les immatriculations de véhicules n’ont pas dépassé 81,629 millions d’unités, soit un excédent de production de 3,388 millions d’unités. Il y a eu donc un restockage au niveau mondial en 2022.
- Cet excédent de production a permis de compenser le déficit du volume de production enregistré en 2020 et en 2021, deux années qui ont été marquées par la crise sanitaire (Covid 19) puis par la crise de semi-conducteurs. Ce déficit du volume de production avait atteint 3,775 millions d’unités sur l’ensemble de ces deux années, les ventes se faisant alors massivement sur stock.
- En conclusion, il y a eu un important déstockage en 2020 et 2021 au niveau mondial, car les immatriculations de véhicules ont été plus nombreuses que les véhicules produits. Puis il y a eu un restockage compensatoire en 2022 qui a permis de répondre à la demande et de réduire les délais de livraison qui s’étaient beaucoup allongés les deux années précédentes en raison d’un manque de modèles en concession et d’une production perturbée par des approvisionnements chaotiques.
- Ce restockage a permis à la production mondiale d’enregistrer une croissance en 2022 (+6% d’après l’OICA) alors que les immatriculations ont enregistré une baisse de 2%. Cette distorsion se retrouve chez les constructeurs qui ont vu leurs ventes baisser pour la plupart et qui ont vu pour la plupart augmenter leur production.
Renault and Nissan will become two partner groups
- Détails
Renault et Nissan vont devenir deux groupes partenaires
- Le groupe Renault-Nissan mis en place depuis 1999 (suite à la reprise de Nissan par Renault) se composait jusqu’à maintenant du groupe Renault (Renault, Dacia, Alpine) et du groupe Nissan (Nissan, Infiniti, Mitsubishi). Ce groupe franco-japonais était parvenu à devenir progressivement le premier constructeur automobile mondial en 2017 et 2018, avant de rétrograder à la quatrième place en 2022, derrière les groupes Toyota, Volkswagen et Hyundai-Kia.
- Mais l’accord de principe entre Renault et Nissan en début d’année (dont le point le plus important sera la vente de 28% des parts de Renault dans Nissan) aura pour conséquence une nouvelle indépendance recouvrée pour les deux groupes Renault et Nissan.
Chacun des deux constructeurs n’ayant pas ou plus le contrôle sur l’autre (Renault détiendra 15% de Nissan et Nissan 15% de Renault). Mais ces deux groupes devraient rester partenaires.
Chacun des deux constructeurs n’ayant pas ou plus le contrôle sur l’autre (Renault détiendra 15% de Nissan et Nissan 15% de Renault). Mais ces deux groupes devraient rester partenaires.
- Dans ce nouveau contexte, comment se présenteront les deux groupes face à la concurrence, en terme de ventes et de production ? Dans ce scénario, le groupe Nissan serait en 2022 le sixième constructeur mondial et le groupe Renault le treizième constructeur mondial.
- Renault Group a confirmé vouloir produire 500 000 BEV en 2026 et 1 000 000 BEV en 2030 (dont 700 000 BEV fabriqués dans les Hauts de France sur les sites de Douai et Maubeuge). Inovev prévoit de son côté 450 000 BEV produits par Renault dans les Hauts de France en 2030. Renault a vendu 160 000 BEV en 2022 dont 48 887 Spring, 40 544 Zoé, 33 211 Megane E-Tech, 27 146 Twingo ZE, 8 655 Kangoo ZE et 785 Master ZE. S’ajoutent à ces modèles Renault et Dacia, les Nissan Townstar BEV et Mercedes Citan BEV produits en France dont les ventes n’ont pas excédé les 15 000 unités au total en 2022.
Diesel continues to decline on the European market
- Détails
Le diesel continue sa dégringolade sur le marché européen
- Le diesel continue sa dégringolade sur le marché automobile européen. Après avoir augmenté sa part de marché en Europe jusqu’à 55,7% en 2011, les ventes de voitures particulières dotées de moteur diesel ont commencé à décliner. D’abord modeste, puisque cette part de marché avait glissé progressivement à 50% en cinq ans jusqu’en 2016, cette baisse s’est accélérée ensuite, tombant à 45% en 2017, 36% en 2018, 32% en 2019, 20% en 2020, 18% en 2021 et 15% en 2022. La chute se poursuit au premier trimestre 2023 avec une part de marché qui est tombée à 13% du marché européen.
- La demande de diesel s’est effondrée alors que ce type de motorisation émettait significativement moins de C02 que les motorisations essence, et que le niveau de particules émises était devenu du même ordre de grandeur que celui des véhicules à motorisation essence.
- En cinq ans (de 2017 à 2022), le diesel a perdu 30% de part de marché, passant de 45% à 15%, alors que les voitures 100% électriques (BEV) et les véhicules hybrides (HEV+PHEV) ont vu dans le même temps leur part de marché passer de 4% à 31%, représentant une progression de 27% dans l’absolu.
- Les voitures à motorisation alternative ont donc presque entièrement remplacé les voitures diesel en Europe, si l’on tient compte de leur part de marché. Les voitures essence ont elles aussi profité de la chute des voitures diesel, certains clients passant d’une voiture diesel à une voiture essence. Par contre, concernant les véhicules utilitaires légers (VUL), la demande reste encore majoritairement concentrée sur la motorisation diesel (95% en 2022). Les ventes de VUL représentent 12,5% des ventes des véhicules légers en Europe.
Plateformes Inovev >