83% des Toyota produites à Onnaing début 2022 sont à motorisation hybride,
Le nombre de voitures à motorisation hybride (HEV-Full) continue de progresser sur le site Toyota d’Onnaing (France). Alors que la proportion de Yaris hybrides ne dépassait pas les 15% en 2012, cette proportion est passée à 50% en 2019, 63% en 2020, 77% en 2021 et 83% au cours du premier trimestre 2022.
Le volume de Yaris à motorisation hybride a ainsi franchi la barre du million d’unités produites en cumulé sur le site français.
L’objectif du constructeur est de produire en France 100% de versions hybrides sur les Yaris et Yaris Cross à partir de 2023. La proportion devrait ainsi évoluer de 83% début 2022 à 85% en milieu d’année puis 90% vers l’automne et 95% vers la fin de l’année. Toyota a été pionnier en matière de motorisation hybride, puisque la première Toyota Prius a été lancée en 1997. A partir de ce modèle, toute une gamme de voitures à motorisation hybride a été construite, sur la base de voitures à motorisation thermique.
Plus de 20 millions de voitures à motorisation hybride de marque Toyota ont été vendues dans le monde entier depuis 1997.
Sa filiale de luxe Lexus est passée intégralement à la motorisation hybride. Aujourd’hui, toutes les Lexus sont hybrides ou électriques.
Le grand changement auquel procède maintenant le groupe Toyota concerne le développement de voitures 100% électrique qui vont se substituer progressivement aux véhicules thermiques et hybrides de marque Toyota, et aux véhicules hybrides de marque Lexus. Seule la marque Daihatsu (filiale d’entrée de gamme du groupe Toyota, spécialisée dans la production de K-Cars) continue à commercialiser des véhicules thermiques mais jusqu’à quand ?
 
   
 

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Le marché européen des VUL en forte baisse au premier trimestre 2022,
Le marché européen des véhicules utilitaires légers (VUL) est en baisse depuis le mois de septembre 2021, mais la baisse s’est accentuée au premier trimestre 2022, avec une chute de 16,8% en janvier, 17,0% en février et 28,2% en mars.
Sur l’ensemble du premier trimestre 2022, le recul du marché européen des VUL atteint 21,9% ce qui représente une chute beaucoup plus importante que celle enregistrée au même moment par le marché européen des voitures particulières : -2,4% en janvier, -5,5% en février, -18,9% en mars et -10,7% sur le cumul 3 mois.
Cette situation est surprenante dans la mesure où le marché des VUL avait mieux supporté la crise du Covid en 2020 et 2021.
Le marché européen des VUL avait reculé de 18,0% en 2020 et avait augmenté de 10,4% en 2021, alors que le marché européen des VP avait baissé de 24,3% en 2020 et avait de nouveau baissé de 1,6% en 2021.
La question est de savoir si la baisse du marché européen des VUL est dû à une rupture d’approvisionnement en semi-conducteurs et/ou en composants en provenance d’Ukraine, ou bien s’il s’agit d’une tendance de fond qui serait directement liée à la demande, et dans ce cas si l’électrification en cours des modèles a une incidence sur les ventes de véhicules utilitaires légers.
Dans ce contexte, il s’est vendu 416 632 VUL en Europe sur le premier trimestre 2022, contre 532 877 unités sur le premier trimestre 2021, ce qui représente une perte de 116 245 unités sur la période. Les plus fortes chutes ont été enregistrées par l’Autriche (-52,7%), la Suède (-40,6%), l’Espagne (-35,7%), la Belgique (-32,4%), la Norvège (-28,9%) et la Hongrie (-26,9%).
 
   
 

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Comparaison des ventes de VP au 1er trimestre 2022 dans les 3 grandes régions du monde,
L’analyse des trois premiers mois de 2022 fait apparaitre un net fléchissement des ventes de voitures particulières en Europe (-10,7%) et aux Etats-Unis (-16,5%). Par contre, en Chine, les ventes de voitures particulières sont en hausse de 9,1% au premier trimestre de 2022.  Cependant une inversion de tendance (-0,6%) peut être notée relativement au mois de mars.
Si la pénurie de semi-conducteurs n’est pas encore terminée, d’autres pénuries sont venues s’ajouter suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, touchant plusieurs matières premières ainsi que certaines pièces détachées, ce qui a eu pour conséquence des interruptions de production dans les usines automobiles. Plusieurs constructeurs ont dû mettre temporairement à l’arrêt leurs usines de production par manque de composants produits en Ukraine. En outre, la Chine subit de nouveau depuis mars 2022 une nouvelle vague du Covid ce qui a eu une incidence sur la production automobile locale et donc sur les ventes.
Il demeure le fait que l’Europe et les Etats-Unis accusent une forte baisse de ventes de voitures particulières au premier trimestre 2022, alors que la Chine continue de progresser, ce qui pose la question de cette distorsion au niveau mondial.
Si l’on prend en compte la pénurie des semi-conducteurs, il semble que la Chine souffre moins de cette pénurie. Concernant les conséquences de la guerre en Ukraine, il est évident que les constructeurs en Europe sont les plus impactés. Concernant d’autres conséquences, on peut s’interroger. 
 
   
 

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Renault pourrait céder son usine d’assemblage algérienne,
L’usine Renault d’Oran qui fut inaugurée en 2014 ne répond pas du tout aux objectifs du constructeur puisqu’elle ne parvient plus à se rapprocher du niveau de production visé de 75 000 véhicules par an, sur la base d’une réponse à la demande locale qui avait subi à l’époque l’arrêt des importations automobiles. En 2015, l’usine Renault d’Oran avait fabriqué 19 419 véhicules (Clio, Logan, Sandero) puis 42 036 en 2016, 60 646 en 2017 et 72 615 en 2018. Cette montée en cadences régulière permettait alors d’anticiper une production annuelle de 75 000 unités par an, objectif initial du constructeur.
Les premières difficultés sont apparues en 2019, avec 60 012 unités produites, en baisse de 20% par rapport à 2018, mais ce n’était rien par rapport à ce qui s’est passé en 2020, où le volume de production de l’usine d’Oran s’est effondré, tombant à 754 unités, provoquant l’arrêt d’activité de l’usine pendant de longs mois. En 2021, l’activité de l’usine a repris progressivement, mais le volume de production sur l’année ne dépasse pas 5 208 unités, soit douze fois moins qu’en 2019. Du coup, les prévisions sur la période 2022-2030 sont très incertaines et il n’est pas sûr que Renault conserve cette usine.
Les difficultés proviendraient de l’assemblage de voitures au taux d’intégration trop faible, qualifiées par le gouvernement algérien d’importations déguisées. Les usines « tournevis » de plusieurs constructeurs implantés en Algérie ont été successivement fermées. Renault qui a toujours privilégié son site de Tanger au Maroc a peut-être mal appréhendé l’attitude du gouvernement algérien concernant son usine « tournevis » d’Oran. Cette déconvenue s’ajoute à celle enregistrée cette année en Russie, avec la fermeture d’Avtoframos et la question concernant Avtovaz dans lequel Renault détient 68% des parts.
 
   
 

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Démarrage de la quatrième usine d’assemblage de Tesla,
Le constructeur californien de voitures électriques Tesla va démarrer la production automobile dans sa quatrième usine d’assemblage située à Austin (Texas, USA) qu’il vient d’inaugurer. Cette nouvelle usine s’ajoute à celles de Fremont (Californie, USA), Shanghai (Chine) et Berlin (Allemagne, UE). Elle a pour mission de répondre à la demande croissante concernant les modèles Tesla car l’usine de Fremont d’une capacité de production de 500 000 véhicules par an arrive à saturation, avec 445 000 unités produites en 2021. L’usine d’Austin qui dispose d’une capacité de production de 500 000 véhicules par an, a pour objectif de fabriquer plus d’un million et demi de véhicules dès 2023, et ainsi de faire partie pour la première fois des 15 premiers constructeurs mondiaux.
En 2021, Tesla a fabriqué 930 000 véhicules dans le monde, dont 485 000 en Chine et 445 000 aux USA, l’usine européenne de Berlin devant démarrer au printemps 2022.  La nouvelle usine située à Austin doit se charger de la production de 500 000 Model Y par an avant l’arrivée du pick-up Cybertruck dont la production doit commencer en 2023 (avec un certain retard, la priorité ayant été donnée aux Model 3 et Model Y). Ajoutons que l’usine devrait assembler également le robot humanoïde Optimus.
La capacité de production de Tesla dans le monde sera donc l’été prochain de 500 000 à Austin + 500 000 à Fremont + 500 000 à Shanghai + 250 000 à Berlin, soit 1,75 million d’unités. Mais le constructeur a prévu de doubler la capacité de production à Shanghai dès 2023 et de doubler la capacité de production à Berlin en 2025. Cette année-là, Tesla sera donc en mesure de produire 2,5 millions de véhicules dans le monde dont un million aux USA, un million en Chine et 500 000 en Europe.
 
   
 

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