L’Union Européenne engage des négociations de libre échange avec le Japon,
- L’Union Européenne a voté le 25 octobre une résolution visant à ouvrir des négociations de libre-échange avec le Japon.
  Selon la résolution, les obstacles non tarifaires créent des avantages réglementaires ou traditionnels pour les entreprises locales et sont plus difficiles à éliminer que les
  droits de douane. Dans le passé, de telles barrières ont empêché les entreprises européennes de bénéficier pleinement des opportunités commerciales avec le Japon.
- Les exportations de l'Union Européenne vers le Japon pourraient augmenter jusqu'à 71% si les obstacles tarifaires et non-tarifaires étaient réduits dans la mesure du
  possible.
- Les députés insistent toutefois  sur le fait que le mandat de négociation devrait inclure "des objectifs clairs et mesurables" en matière de suppression des obstacles non
  tarifaires tels que les "règles d'occupation des sols", les restrictions sur les voitures électriques et hybrides et le traitement préférentiel dont bénéficient les midgets
  au Japon (voitures de moins de 660cc).
- L’association des constructeurs européens (ACEA) a très clairement pris position contre un tel accord. Les principaux arguments sont la dissymétrie de la situation
  entre l’Europe et le Japon. Dans le cadre d’un tel accord de libre-échange, les constructeurs japonais seraient nettement plus avantagés que les constructeurs Européens.

 


45-1
,

Ford decide de fermer les usines de Genk et Southampton,

-Ford condamne l'usine de Genk alors que les nouvelles générations de Mondeo, S-Max et Galaxy devaient être lancées en 2013 et qu’elles auraient pu connaître une bonne diffusion permettant de booster l’activité du site.

- Ce choix sous-entend une absence de vraie relance du marché européen au cours des prochaines années, puisque Ford, tout comme GM, décide de réduire son activité sur ce continent, même si de nouvelles capacités ont été mises en place en Roumanie (plus faibles qu’en Belgique
toutefois).
Comme son concurrent GM, Ford donne l’impression de vouloir se désengager progressivement d’un continent européen déclinant et aux perspectives peu réjouissantes, au profit de marchés plus lucratifs, comme l’Amérique du Nord, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine.

- Avec son plan de restructuration et son plan produit, Ford projette un retour à la rentabilité en Europe dès 2015. Le groupe annonce en outre un objectif long terme de marge opérationnelle de 6 à 8% pour Ford Europe.


44-4

,

Le marché algérien enregistre une forte hausse en 2012,

- L’Algérie a immatriculé 419 000 véhicules neufs durant les neuf premiers mois de 2012, ce qui représente une hausse de 40,1% par rapport à la même période de l’an dernier.

  Dans le détail, la quarantaine de concessionnaires algériens a importé 397 000 véhicules (+41,6%), tandis que les particuliers en ont importé 22 000 (+17%).

- Ce rebond des ventes de véhicules neufs s’explique par l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens ces dernières années, résultant des différentes augmentations des salaires des travailleurs notamment dans les secteurs publics.

- Les véhicules français occupent traditionnellement la première place des importations algériennes (voir graphe ci-dessous) suivi de Hyundai. 

- Face à la hausse du marché automobile enregistrée depuis 2010, les autorités algériennes souhaitent créer une industrie automobile nationale.

  Au terme de deux ans de négociations, le gouvernement algérien et Renault ont signé un accord de coentreprise visant à la construction d’une usine en Algérie.

  Ce site devrait être capable de produire 75 000 véhicules par an puis 150 000 unités.

 


45-4
,

10,9 % de baisse du marché européen en septembre 2012 versus septembre 2011,

- Le marché européen de 27 pays a décru de 10,9 % en septembre 2012 (1 130 543 unités) par comparaison à septembre 2011.

- Ce même marché est en recul de 7,3% sur les 9 premiers mois de 2012 en comparaison avec les 9 premiers mois de 2011.

 44-8
,

Les marques les plus impactées en Europe au premier semestre 2022,
Dans un marché européen des voitures particulières en baisse de 13,8% au premier semestre 2022 par rapport au premier semestre 2021 (mais en hausse de 9,6% par rapport au premier semestre 2020 et en baisse de 33,6% par rapport au premier semestre 2019), seules sept marques européennes, américaines, japonaises et coréennes plus l’ensemble des marques chinoises importées en Europe progressent par rapport à l’an dernier. Les coréens Hyundai et Kia, le japonais Honda, le français DS, le roumain Dacia, l’allemand Porsche et l’américain Tesla progressent de 10% à 30% tandis que l’ensemble des constructeurs chinois progressent de 90% avec un volume de ventes global qui se rapproche de celui de Tesla (72 000 ventes par rapport à 80 000).
Les marques qui ont le plus souffert au premier semestre 2022 sont Jaguar (-43,2%) et Smart (-37,2%) dont on sait que leur production en Europe est prévue pour tomber à zéro en 2024, Jaguar en raison du renouvellement de sa gamme en 2025 et Smart en raison du démarrage en Chine en 2022 de la nouvelle Smart de segment B (les Smart  de segment A étant définitivement arrêtées). Mais d’autres marques sont aussi en grande difficulté comme Suzuki  (-35,2%), Land Rover (-31,8%), Volvo (-28,5%), Lexus (-26,0%), Fiat (-25,3%), Skoda (-25,0%), Citroën (-24,7%), Volkswagen (-23,4%), Seat (-21,4%), Peugeot (-21,3%), Jeep (-20,6%), Lancia (-20,6%) et Renault (-20,3%).

 

Les marques généralistes sont donc particulièrement touchées. Les marques Premium allemandes Audi, BMW et Mercedes voient leurs ventes baisser plus modestement, et on a vu plus haut que Porsche continue à progresser. Il est vrai que beaucoup de constructeurs privilégient maintenant davantage la rentabilité que le volume, ce qui laisse une place pour les constructeurs chinois qui entrent dans la brèche, mais pour l’instant leur influence reste faible (1,3% du marché hors Volvo).
 
22-20-1
 
   

Contact us: info@inovev.com

,
 
Plateformes Inovev  >
Pas encore inscrit?
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies et des Conditions Générales d'utilisation (CGU) du site Inovev (www.inovev.com)
Ok