Ford Europe ne remplacera pas les C-Max et Grand C-Max,
Inovev avait déjà indiqué précédemment que Ford Europe envisageait d’abandonner les Mondeo, Galaxy et S-Max sans remplacement en 2020. Ces modèles de segment D sont fabriqués depuis 2014 en Espagne, sur le site de Valence, après avoir été produits en Belgique, sur le site de Genk, jusqu’en 2014.

Aujourd’hui, Ford Europe annonce qu’il envisage d’abandonner les monospaces compacts C-Max et Grand C-Max sans remplacement dès 2019. Ces modèles de segment C nés en 2010 sont fabriqués depuis 2014 en Allemagne, sur le site de Sarrelouis, après avoir été produits en Espagne, sur le site de Valence, jusqu’en 2014.

Ford Europe explique que la catégorie des monospaces est de moins en moins prisée par la clientèle, et le volume de production devenu très faible en 2018 (moins de 65 000 unités pour l’ensemble des C-Max et Grand C-Max, soit moins de 35 000 pour chacun des deux modèles) ne justifie plus leur commercialisation en 2019.

Le site de Sarrelouis qui produit ces deux modèles ajustera donc sa production en la concentrant sur un seul modèle, la Focus.

L’arrêt programmé et imminent des Ford C-Max, Grand C-Max, Mondeo, Galaxy et S-Max indique que Ford Europe réduit sensiblement sa gamme, le constructeur misant désormais sur la fabrication des Fiesta, Focus, Kuga et Ecosport, ainsi que sur les véhicules utilitaires Transit, Transit Custom, Transit Courier et Transit Connect.


    
 

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Hyundai-Kia est devenu le 2e producteur mondial de véhicules à motorisations alternatives,
Le groupe Hyundai-Kia a vendu près de 260 000 véhicules à motorisations alternatives (hybrides HEV, hybrides rechargeables PHEV, électriques BEV, à pile à combustible) sur les 11 premiers mois de 2018, ce qui augure d’un volume de près de 300 000 unités sur l’ensemble de l’année. Ce volume est atteint deux ans avant l’objectif fixé par le constructeur, ce qui prouve le succès enregistré par ce type de véhicules du groupe Hyundai-Kia.

Il s’agit désormais du second constructeur mondial concernant ce type de véhicules, en terme de ventes, derrière le groupe Toyota mais devant Renault-Nissan, Tesla et les constructeurs chinois.

Inovev estime à 1 600 000 unités les ventes de véhicules à motorisations alternatives du groupe Toyota en 2018, contre 200 000 pour celles du groupe Renault-Nissan et 275 000 pour celles de Tesla.

Actuellement, la gamme Hyundai-Kia à motorisations alternatives se compose des modèles suivants : Sonata HEV, Sonata PHEV, Ioniq HEV, Ioniq PHEV, Ioniq EV, Soul EV, Niro HEV, Niro PHEV, Niro EV, Optima PHEV, Kona EV, Nexo FUEL CELL (remplace le iX35 à hydrogène). Le Stonic  pourrait recevoir une motorisation électrique (celle du Kona). Cette gamme de douze modèles différents qui repose sur sept carrosseries différentes est encore appelée à se développer au cours des cinq prochaines années.


    
 

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Volkswagen pourrait assembler des voitures dans des usines Ford aux USA,
Le groupe Volkswagen pourrait assembler des voitures dans des usines Ford aux USA, dans le cadre d’une alliance que les deux groupes sont en train de définir. C’est l’annonce qui a été faite par le constructeur il y a quelques jours.

Le groupe Ford dispose aujourd’hui de sept usines d’assemblage situées aux Etats-Unis, dont celle de Wayne (Michigan) qui est en fortes surcapacités. Il s’agit donc de l’usine la plus apte à fabriquer des modèles du groupe Volkswagen. Le groupe Ford a assemblé au total 2,46 millions de véhicules aux USA en 2017 et un peu moins en 2018.

Le groupe Volkswagen dispose lui d’une seule usine d’assemblage située aux Etats-Unis, à Chattanooga  (Tennessee). Cette usine, qui fabrique les berlines Passat et SUV Atlas, est elle-même en légères surcapacités puisque 140 000 véhicules y ont été assemblés en 2017 et 130 000 en 2018, contre des capacités de l’ordre de 150 000 unités par an.

Quels seraient les modèles du groupe Volkswagen susceptibles d’êtres produits dans des usines Ford aux USA ?
Ceux dont les ventes sont élevées sur ce marché et qui ne sont pas fabriquées dans d’autres usines au Mexique ou au Canada.

Les modèles qui pourraient bénéficier de ce transfert sont donc les suivants : Audi A4 (33 000 ventes sur les 11 premiers mois 2018), Audi Q7 (33 000 ventes), Audi A5 (24 000 ventes), Audi A3 (18 000 ventes), Audi Q3 (16 000 ventes). On constate que la marque Audi pourrait être la première à bénéficier du partage d’une usine Ford aux USA.


    
 

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Nouvelles baisses du marché chinois en octobre et novembre 2018,
Le marché automobile chinois (PC+VUL) a continué à reculer en octobre et novembre 2018, après les baisses enregistrées en juillet, août et septembre 2018. On peut maintenant s’interroger sur le potentiel du marché chinois à augmenter au cours des prochaines années, car les baisses enregistrées ces derniers mois sont de plus en plus importantes (-11,6% en septembre, -12,0% en octobre, -12,5% en novembre) et le marché chinois risque de finir l’année en négatif (-2,0% sur le cumul 11 mois 2018 et même -3,0% pour les voitures particulières), ce qui n’était pas arrivé depuis deux décennies. En outre, le mois de novembre a été le sixième mois de recul de ventes de véhicules en Chine sur l’ensemble de l’année et décembre s’annonce médiocre.

Le fort taux d’équipement dans les grandes métropoles chinoises et la nouvelle orientation du marché vers des véhicules plus propres, avec une présence croissante des modèles à motorisation électrique (+57,8% des ventes en novembre 2018 par rapport à novembre 2017, à 129 000 unités) pourrait expliquer ce renversement de tendance du marché chinois.

Il faut également regarder du côté de l’activité économique du pays qui a été freiné par le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis (plus faible taux de croissance enregistré depuis 2009), et le marché automobile en a forcément subi les conséquences. Si il le décide, le gouvernement chinois pourrait jouer sur le levier des taxes pour relancer le marché, en baissant le taux de 10% à 5% sur l’achat de nouveaux véhicules, mais il ne pourra probablement plus réitérer cette opération dans le futur.


    
 

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Les premières Tesla Model 3 à destination de l’Europe seront livrées début février 2019,
Après les premières livraisons à destination du marché américain (110 000 immatriculations réalisées sur les 11 premiers mois de 2018) où elle se situe désormais à la 11e place sur le marché des berlines, la Tesla Model 3 sera exportée vers les marchés européens à partir de début février 2019.

La production de la Tesla Model 3 sur le site californien de Fremont a en effet atteint un nouveau seuil avec un volume de 30 000 unités produites chaque mois, ce qui permet désormais de couvrir à la fois les marchés américains et européens. Le marché chinois devrait suivre en cours d’année.

A ce rythme, il devrait se produire plus de 300 000 Model 3 sur l’ensemble de l’année 2018. En ajoutant les Model S et Model X, la production du site de Fremont sera alors proche de la saturation, c’est la raison pour laquelle le constructeur veut accélérer la construction de son usine chinoise qui produira les modèles à destination du marché chinois.

En 2018, Tesla a vendu près de 30 000 voitures (électriques) en Europe, uniquement des Model S et Model X. Compte tenu d’un positionnement moins haut de gamme (prix, dimensions), la Model 3 devrait permettre de doubler ces ventes en Europe en 2019, qui passeraient ainsi de 30 000 à 60 000 unités (dont 30 000 Model 3). Les premiers marchés européens de Tesla en 2018 sont la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne.


    
 

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