Les usines françaises ont produit 4 millions de moteurs en 2018,
La France dispose actuellement de quatre usines de production de moteurs : Trémery et Douvrin qui appartiennent au groupe PSA, Cléon qui appartient à Renault, Onnaing qui appartient à Toyota. Ces quatre usines ont fabriqué 4 millions de moteurs en 2018 contre 5 millions en 2008. Il y a presque deux fois plus de moteurs fabriqués en France que de véhicules car beaucoup de moteurs sont exportés vers d’autres usines européennes des groupes PSA, Renault et Toyota. L’usine de Trémery est la plus importante (1,5 million de moteurs produits en 2018, -2%, dont 100% de moteurs diesel), suivie de l’usine de Douvrin (1,2 million de moteurs, +20%, dont 100% de moteurs essence), de Cléon (900 000 moteurs, -1%, dont 45% de moteurs diesel et 45% de moteurs essence) et d’Onnaing (400 000 moteurs, +10%, dont 75% de moteurs essence).

Avec l’effondrement des ventes de voitures diesel sur le marché français et plus généralement sur le marché européen, les constructeurs automobiles ont du rapidement répondre à la nouvelle demande, en remplaçant une partie de la production de moteurs diesel (D) par de la production de moteurs essence (G). En 2018, pour la première fois depuis deux décennies, les usines de moteurs implantées en France produiront plus de moteurs essence que de moteurs diesel. La production de moteurs électriques demeure encore modeste (moins de 85 000 en 2018, tous produits à Cléon), comme les moteurs hybrides (105 000 unités, tous produits à Onnaing), mais avec les lancements de modèles électriques et hybrides prévus par Renault et PSA, cette production devrait progresser rapidement au cours des prochaines années. PSA prévoit par exemple une production annuelle  de  900 000 moteurs électriques par an à terme sur le site de Trémery.


    
 

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Ford Europe confirme le lancement d’un nouveau SUV de segment B en 2019,
Ford Europe a confirmé l’arrivée d’un tout nouveau modèle sur les lignes d’assemblage de Craoiva (Roumanie). D’après Inovev, il s’agit d’un SUV de segment B (code BX726) qui reprend la plateforme de la récente génération de la Ford Fiesta (B2E).

Ce modèle pourrait s’appeler Puma (comme un ancien coupé Ford sur base Fiesta) ou City (comme une ancienne Opel Kadett). Il pourrait être présenté au prochain Salon de Francfort, en septembre 2019, pour une commercialisation qui devrait débuter fin 2019 ou début 2020.

Ce nouveau modèle concurrencera les récents SUV de segment B, comme les VW T-Cross, Seat Arona, Hyundai Kona, KiaStonic et le futur Skoda qui sera présenté à ce même Salon. Il se situera dans la gamme Ford Europe au-dessus de l’Ecosport et en-dessous du Kuga, en terme de prix et de dimensions. Il pourrait d’ailleurs remplacer à terme le Ford Ecosport qui est aussi un SUV de segment B et dont les origines remontent à 2012, même si sa fabrication en Europe a débuté seulement en 2017.

Le futur SUV Ford de segment B sera un peu plus long que l’Ecosport (4,20m contre 4,10m). Il sera motorisé par un moteur essence 3 cylindres 1.0 développant 100ch, 125ch et 140ch.

Ce modèle sera l’un des derniers conçus par Ford Europe (avec le futur Ford Kuga) avant l’accord signé avec le groupe Volkswagen, dont les contours restent encore flous.


    
 

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Le bilan des immatriculations de voitures chinoises en Europe,
Les immatriculations de voitures chinoises ne parviennent toujours pas à décoller sur le marché européen. Les tentatives des marques Brilliance, Landwind (2005), Qoros (2013) et Great Wall (2016) se sont soldées par des échecs. La marque Chery qui vend ses voitures en Italie sous la marque DR Motor n’atteint même pas les 1 500 ventes par an, alors que la marque MG (qui est une filiale du groupe chinois SAIC) réussit à vendre tout au plus 9 000 voitures uniquement en Grande-Bretagne, grâce au nom MG qui bénéficie dans ce pays d’un passé prestigieux.

Au total, les ventes de voitures chinoises ne dépassent pas 0,1% sur l’ensemble du marché européen (29 pays), et si l’on inclut les ventes de la marque Volvo (propriété du groupe chinois Geely), le total n’excède pas 2,1% du marché européen.

La marque Borgward (propriété du groupe chinois BAIC) a dû reporter son implantation en Europe et la marque Lynk & Co (propriété du groupe chinois Geely) qui devait s’implanter en Europe en 2019 a dû également reporter son implantation.

Les modèles Lynk & Co 01 et 02 auraient dû être produits dans l’usine belge de Volvo Cars (Gand), mais le constructeur a indiqué que le succès du Volvo XC40 était tel qu’aucun autre véhicule ne pouvait être actuellement ajouté sur les lignes d’assemblage de l’usine de Gand, où le XC40 est produit (la production ne dépassera pas 200 000 unités en 2018, alors que la capacité atteint 300 000). Du coup, l’objectif de vendre 125 000 modèles Lynk & Co en Europe dès 2021 est devenu caduque.


    
 

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Le groupe PSA et Dongfeng créent une nouvelle marque en Chine,
Le groupe français PSA a pour principal partenaire en Chine le constructeur Dongfeng, qui travaille également pour Renault-Nissan, Honda et Kia. Dongfeng est aussi actionnaire de PSA à hauteur de 15%.

PSA a pu développer ses ventes dans ce pays entre 1990 (date de son implantation en Chine) et 2015 (date du pic des ventes établi à 730 000 unités). Puis le groupe français a connu une chute vertigineuse de ses ventes, passant de 615 000 unités en 2016 à 385 000 en 2017 et 275 000 en 2018.

Curieusement, Dongfeng qui diffusait des modèles sous sa propre marque a vu ses ventes augmenter fortement puis plonger à partir de 2017, passant de 740 000 unités en 2016 à 695 000 en 2017 et 500 000 en 2018. La chute des ventes de PSA et de Dongfeng en 2018 est ainsi comparable, puisqu’elle atteint 28% dans les deux cas.

Pour arrêter cette hémorragie, les deux partenaires ont décidé de lancer une nouvelle marque, baptisée Fukang, dont le nom évoque les anciens modèles dérivés des Citroën ZX et commercialisés en Chine entre 1992 et 2009.

A la différence des anciennes Citroën Fukang qui étaient des berlines à moteur thermique, les futures Fukang seront des berlines et des SUV à moteur électrique, dont les premiers modèles seront lancés dès 2019.

A noter que PSA prévoit également de lancer la marque Opel en Chine au cours de la prochaine décennie.


    
 

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Le groupe Toyota prévoit de vendre 10,76 millions de véhicules en 2019,
A quelques jours de la fin de l’année, le groupe Toyota (Toyota, Lexus, Hino, Daihatsu) a annoncé avoir vendu 10,55 millions de véhicules dans le monde en 2018 et prévoit de vendre 10,76 millions de véhicules en 2019.

Ces volumes correspondent à une augmentation de 2% en 2018 et 2% en 2019, malgré un marché chinois qui devrait être stable et un marché américain qui devrait être en baisse. Ces deux marchés représentent 35% des ventes totales de Toyota. Le Japon représente quant à lui 22%  des ventes totales du constructeur. Ce marché devrait afficher une petite croissance en 2019. Les marchés qui devraient tirer la croissance sont l’Europe, la Russie, l’Indonésie, la Thaïlande, l’Australie, le Canada et le Brésil.

Au Japon, Toyota a vendu 2,3 millions de véhicules en 2018 et espère en vendre à peu près autant en 2019. Le constructeur occupe traditionnellement près de 45% du marché japonais, devançant largement tous ses concurrents.

Numéro un mondial de 2008 à 2015 - à l’exception de l’année 2011 qui connut un très violent tsunami au Nord-Est du Japon affectant l’ensemble des constructeurs japonais  - le groupe Toyota a perdu son titre en 2016 au profit du groupe Volkswagen.

En 2017, le groupe Toyota  tombait au troisième rang mondial, derrière les groupes Volkswagen et Renault-Nissan qui venait de racheter Mitsubishi Motors. En 2018, le groupe Toyota devrait conserver sa troisième place mondiale, car Volkswagen et Renault-Nissan devraient atteindre chacun un volume proche de 11 millions de véhicules.

Les résultats définitifs seront connus à la fin du mois de janvier 2019.
 

    
 

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