Inovev table sur 15 000 à 20 000 ventes annuelles de la nouvelle BMW Z4,
BMW remplace l’ancien coupé-cabriolet Z4 à toit escamotable en acier par le roadster BMW Z4 doté d’une classique capote en toile. La Mercedes SLC, qui est la principale rivale de la Z4, reste donc l’une des dernières voitures de sport encore dotée d’un toit en acier escamotable. La mode des coupés-cabriolets est en train de s’estomper rapidement.

Suite à un accord technique entre BMW et Toyota concernant des modèles fabriqués en petite série, la nouvelle BMW Z4 partage sa plateforme avec la Toyota Supra qui devrait être dévoilée au cours des prochaines semaines. Ces deux modèles seront assemblés dans la même usine, à Graz en Autriche, qui appartient à l’équipementier Magna-Steyr. Cette usine assemble également les Jaguar E-Pace et I-Pace, les Mercedes Classe G ainsi qu’une partie des BMW Série 5.

Cette usine est spécialisée dans les petites séries depuis le début des années 90, et beaucoup de constructeurs ont fait appel à Magna-Steyr pour la fabrication de certains de leurs modèles « marginaux ». On se souvient notamment de la Peugeot RCZ, de l’Aston-Martin Rapide, de la Saab Cabrio et plus récemment de la Mini Countryman.

La nouvelle BMW Z4 est dotée d’un moteur essence 6 cylindres turbo de 3 litres développant 340ch, mais elle sera bientôt déclinée en 4 cylindres turbo 2 litres de 185ch/245ch. La nouvelle BMW Z4 se pose en rivale des Mercedes SLC, Audi TT et Porsche Cayman. Inovev table sur 15 000 à 20 000 ventes annuelles de la nouvelle Z4.


    
 

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Le marché chinois a connu trois mois de baisses consécutives au 2e semestre 2018,
Le marché chinois (VP+VUL) a connu trois mois de baisses consécutives, en juillet, août et septembre 2018, la dernière dépassant les 11% de ventes en moins, par rapport à septembre 2017. Ces baisses du marché chinois au cours de l’été dernier font suite à plusieurs mois de croissance faible enregistrée au cours du printemps dernier.

Cette tendance du marché chinois (seulement +1% de croissance sur les 9 premiers mois pour les VP+VUL et même +0,4% pour les VP) s’explique en partie par les tensions économiques entre la Chine et les Etats-Unis qui ont conduit à des hausses de droits de douanes réciproques, notamment pour les automobiles. Ces hausses des droits de douanes provoquent un ralentissement de la croissance économique en Chine et une inquiétude de la clientèle chinoise, conséquence des tensions entre les deux pays.

Globalement, on observe un ralentissement du marché chinois depuis 2017, où les ventes de VP n’avaient augmenté que de 1,4% alors qu’elles avaient progressé de 15,6% en 2016. Les années 2017 et 2018 pourraient donc être les prémices d’une stabilisation du marché chinois au cours des années 2019-2020 et suivantes.

Les constructeurs qui souffrent le plus du ralentissement du marché chinois en 2018 sont Suzuki (-50,7% sur 9 mois) – qui a décidé récemment de se retirer de ce marché – Ford (-46,1%), Fiat-Chrysler (-35,9%), Dongfeng (-22,8%), BAIC (-18,1%), Changan (-17,5%), FAW (-14,2%), PSA (-13,5%), JAC (-8,5%), Great Wall (-6,2%) et Mazda (-4,6%).


    
 

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L’Opel Cascada ne sera pas remplacée,
Suite au rachat d’Opel/Vauxhall par le groupe PSA en 2017, le constructeur français a décidé d’élaguer la gamme de l’ex-filiale européenne de General-Motors, en supprimant progressivement les modèles à faible potentiel de ventes, et de conserver  uniquement les modèles à plus fort potentiel de ventes, en les adaptant aux plateformes et aux motorisations PSA.

C’est ainsi que les Opel Adam, Karl, Zafira et leurs homologues de chez Vauxhall seront supprimées en 2019-2020 et ne seront pas remplacées. A contrario, les Opel Corsa, Astra, Insignia et leurs homologues de chez Vauxhall seront remplacées par des modèles basés sur des plateformes PSA entre 2020 et 2023, selon le cycle de vie de chacun des modèles.

Quant aux SUV Mokka, Crossland et Grandland, ils sont déjà en partie basés sur des plateformes PSA. Il seront bien sûr remplacés par des modèles 100% PSA, à commencer par le Mokka dès l’an prochain.

Concernant les utilitaires légers (Combo, Vivaro et Movano), ils seront progressivement remplacés par des modèles 100% PSA.

C’est déjà le cas de la nouvelle génération du Combo. Ce sera le cas de la nouvelle génération du Vivaro en 2019.

Restait le cas de l’Opel Cascada, vendue aux Etats-Unis sous la marque Buick. Ce modèle décapotable, dérivé de l’Astra, sera bel et bien supprimé l’an prochain sans descendance, ce qui affectera peu l’usine polonaise de Gliwice où elle est produite, puisque ce modèle a été fabriqué à moins de 60 000 unités en six années d’existence. 


    
 

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La Chine reste le premier marché mondial des voitures électriques en 2018,
La Chine est restée de loin le premier marché des voitures électriques rechargeables (BEV + PHEV) sur les 8 premiers mois de 2018, puisqu’il s’en est vendu 545 000 exemplaires durant cette période, alors que l’Europe en a immatriculé seulement 242 000 unités, les Etats-Unis 190 000 unités et le Japon 41 000 unités.

La moitié des voitures  hybrides rechargeables (PHEV) et 100% électriques (BEV) vendues dans le monde sont donc aujourd’hui immatriculées en Chine, et cette proportion devrait encore s’accroître au cours des prochaines années, compte tenu des quotas imposés par le gouvernement chinois à partir de 2019 aux constructeurs implantés dans le pays.

Sur le long terme, Inovev table sur 11,2 millions de voitures 100% électriques en Chine en 2035, contre 2,2 millions en Europe, 1,2 million aux USA et 0,4 million au Japon. Inovev table également sur 4,65 millions de voitures hybrides rechargeables en Chine en 2035, contre 3,8 millions en Europe, 2,5 millions aux USA et 0,4 million au Japon.

Enfin, Inovev table sur 0,5 million de voitures hybrides non rechargeables en Chine en 2035, contre 0,58 million en Europe et 1 million aux USA, et 1,3 million au Japon.

Précisons qu’en Europe, les ventes de voitures hybrides rechargeables et 100% électriques pourraient passer de 272 000 unités en 2017 à 3,5 millions en 2025 puis 6 millions en 2035.


    
 

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Répartition des ventes de modèles hybrides en Europe,
D’après les chiffres communiqués pour les 9 premiers mois de 2018, les ventes de voitures hybrides non rechargeables (HEV) devraient atteindre 450 000 unités en Europe sur l’ensemble de l’année 2018, contre 365 000 unités en 2017, 208 000 unités en 2015 et 118 000 unités en 2010. Ce volume représentera 3% du marché européen en 2018 (contre 2% en 2017).

Etant donné l’antériorité du groupe Toyota dans cette technologie (Toyota ayant lancé sa première voiture hybride en 1997), il est normal de constater que la plupart des voitures hybrides vendues en Europe sont issues de ce groupe.

En 2018, 83% de ces voitures sont des Toyota ou des Lexus, contre une proportion de 57% en 2015 et de 54% en 2010. Il est vrai qu’après la Prius hybride, Toyota a élargi sa gamme de voitures hybrides, avec le lancement de l’Auris hybride (en 2010), de la Yaris hybride (en 2012), de la RAV4 hybride (en 2016), de la CHR hybride (en 2017) sans parler des Lexus.

Il faut cependant ajouter que le groupe coréen Hyundai-Kia a réussi son entrée sur le marché des voitures hybrides, avec ses Hyundai Ioniq et KiaNiro, puisqu’il occupe aujourd’hui plus de15% du marché européen des hybrides, contre 0% en 2015.

Les autres constructeurs qui avaient tenté une entrée sur le marché des hybrides, qu’ils soient français (PSA), allemands (BMW, Mercedes) ou britanniques (JLR), ont tous stoppé cette expérience pour se lancer sur le marché des hybrides rechargeables. Seuls Toyota et Hyundai-Kia (et Honda) croient encore à l’hybride non rechargeable.


    
 

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