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Publié le 7 septembre 2022

• Production
• Daimler AG
• Finland
• Germany

Mercedes va délocaliser une partie de la production du GLC vers la Finlande,

 

- Mercedes va délocaliser une partie de la production du GLC vers la Finlande à partir de 2017. Le SUV de segment D qui est basé sur la Mercedes Classe C et qui vient de remplacer le GLK (au succès modeste) sera donc assemblé dans l’usine de Brême en Allemagne et dans l’usine de Valmet Automotive située à Uusikaupunki en Finlande.

- Mercedes avait déjà délocalisé en 2013 une partie de la production de la berline Classe A chez Valmet. Un contrat prévoyait 100 000 voitures produites en quatre ans (de 2013 à 2017), soit 25 000 par an. Le même type de contrat pourrait être signé pour le GLC, soit une production de 100 000 unités produites en quatre ans (de 2017 à 2021). En 2022, devrait apparaître une toute nouvelle génération du Mercedes GLC (ce modèle a été lancé en 2015).

- Ces contrats successifs permettent à Valmet de pérenniser son activité, puisque l’assembleur finlandais a vu le départ des Porsche Boxster et Cayman de ses lignes d’assemblage en 2011, puis celui de la Fisker Karma en 2012. Le contrat avec Mercedes concernant la Classe A en 2013 avait donc été pour lui une vraie bouffée d’oxygène.

- Valmet est surtout connu pour avoir assemblé le cabriolet Saab entre 1986 et 1996. En 1997, Porsche décida de produire chez Valmet son nouveau modèle Boxster puis son modèle Cayman à partir de 2005. Avant 1986, Valmet avait assemblé des Talbot Horizon, 1510 et Solara à destination des marchés scandinaves.

 

   

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Publié le 7 septembre 2022

• China
• Registrations

Physionomie du marché chinois en 2015,

 

- Le marché automobile chinois a connu en 2015 une croissance de 4,3%  alors qu’il fut en baisse cinq mois de suite, entre avril et août. Ce sont les réductions de taxes sur les petites voitures qui ont permis de relancer le marché à partir de septembre. C’est donc un nouveau record qu’a battu le marché chinois, à près de 25 millions d’unités (24,5 millions exactement), mais la croissance du marché observée en 2015 est la plus faible depuis trois ans. Les prochaines années devraient confirmer ce ralentissement.

- Cette croissance plus modérée enregistrée en 2015 coïncide avec une croissance économique du pays qui est maintenant plus faible qu’auparavant, au point que certains analystes parlent même de « crise chinoise ».

- Par marque , Volkswagen (12,6% du marché, -1,6%) reste leader du marché chinois, loin devant Wuling (6,1% du marché, -7,8%), Changan (5,3% du marché, +14,4%), Hyundai (5,0% du marché, -5,1%), Nissan (4,9% du marché, +6,1%), Buick (4,9% du marché, +12,9%), Toyota (4,8% du marché, +5,6%), Honda (4,7% du marché, +23,1%), Ford (4,1% du marché, +8,6%) et Great Wall (3,6% du marché, +23,0%). Parmi ces dix marques les plus vendues, seules Volkswagen, Wuling et Hyundai sont en baisse par rapport à 2014. Les plus grosses progressions sont à porter au crédit de Honda, Great Wall, Changan et Buick.

- Les dix modèles les plus vendus en 2015 sont les suivants : WulingHongguang (655 531 unités), VW Lavida (379 069), Great Wall Haval H6 (373 229), Nissan BluebirdSylphy (334 087), Baojun 730 (321 069), Toyota Corolla (300 641), Hyundai Elantra (280 339), VW Sagitar (279 892), VW Jetta (274 932), Buick Excelle GT (269 703). Volkswagen place trois modèles dans le top 10.  

 

   

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Publié le 7 septembre 2022

• Registrations
• Turkey
• Middle East

Physionomie du marché turc en 2015,

 

- Le marché automobile turc a connu en 2015 une inversion de tendance qui s’est traduite par une croissance de 27,2% par rapport à 2014, enregistrant ainsi un nouveau record, à 976 000 véhicules (contre 767 000 l’année précédente). La grave crise de 2001-2002-2003 qui avait vu le marché turc s’effondrer est maintenant complètement oubliée, et la conjoncture économique s’avère robuste, surtout avec un prix de pétrole très bas qui favorise le marché. Les constructeurs installés dans le pays continuent d’augmenter leurs capacités de production, et seules de très fortes tensions régionales pourraient les amener à revoir leur stratégie. Depuis 2010 toutefois, le marché évolue par à-coups, ce qui signifie que l’année 2016 pourrait bien le voir baisser de nouveau.

- Le groupe Volkswagen (23,1% du marché, +28,6%) devient leader du marché turc, devant le groupe Renault-Nissan (22,8% du marché, +20,5%). Suivent les groupes Hyundai-Kia (8,8% du marché, +14,4%), FCA (7,1% du marché, +21,2%), Toyota (6,6% du marché, +39,9%), Ford (6,5% du marché, +26,5%), GM (6,5% du marché, +18,0%), PSA (5,4% du marché, +25,2%), BMW (4,5% du marché, +21,0%) et Daimler (4,2% du marché, +31,3%). Les progressions les plus importantes sont donc à porter au crédit de Toyota, Daimler et Volkswagen.

- Les dix modèles les plus vendus en 2015 sont les suivants: Toyota Corolla (35 237), Fiat Linea (35 041), Renault Fluence (33 764), Renault Clio (31 077), VW Passat (30 249), Ford Focus (27 442), Opel Astra (24 909), VW Golf (24 400), Renault Symbol (23 922) et Hyundai i20 (21 872). Le groupe Renault-Nissan place ainsi trois modèles dans le top 10 et le groupe VW deux. Fiat n’a cessé de perdre du terrain sur le marché turc depuis quinze ans. Le constructeur compte beaucoup sur la nouvelle Tipo (Aegea) pour relancer ses ventes.

 

   

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Publié le 7 septembre 2022

• China
• Production
• Renault-Nissan-Avtovaz

Renault démarre sa production de véhicules en Chine,

 

- Le groupe Renault-Nissan est présent en Chine depuis l’an 2000 par l’intermédiaire de la marque Nissan qui y a produit et vendu plus d’un million de véhicules en 2015. La marque Renault a vendu 15 000 modèles en 2015, tous importés de l’usine Renault-Samsung située en Corée. L’année 2016 marque un changement dans la mesure où la marque Renault devient à son tour producteur en Chine : elle vient de démarrer la fabrication du Kadjar dans sa nouvelle usine chinoise de Wuhan, construite en partenariat avec l’assembleur local Dongfeng. Cette usine dispose d’une capacité de 150 000 véhicules par an, qui pourra être doublée à moyen terme, si le succès de la marque se confirme sur un marché déjà très encombré et qui a tendance à s’essouffler.

- Pour l’instant, la capacité actuelle de 150 000 unités par an sera utilisée pour la fabrication du Kadjar(SUV de segment C) et du futur Koléos (SUV de segment D) qui devrait démarrer dans l’usine de Wuhan au second semestre de 2016.

- Renault investit donc en Chine pour y produire deux SUV de catégorie moyenne, catégorie en pleine croissance dans ce pays. L’étape suivante sera concrétisée par la fabrication de deux berlines électriques, l’une dérivée de la Fluence ZE (segment C), l’autre d’une catégorie inférieure (segment A ou B) et qui sera sensé être le premier modèle électrique à bas prix d’origine non chinoise. Avec ces quatre modèles, la marque Renault devrait pouvoir atteindre 1% du marché en 2020, soit 300 000 ventes sur un total de 30 millions d’unités.

- A titre de comparaison, la marque Peugeot a vendu 407 000 véhicules en Chine en 2015 (1,9% du marché) et la marque Citroën 323 000 véhicules (1,5% du marché). Avec 1 036 000 véhicules vendus, la marque Nissan occupe 4,9% du marché chinois. Avec 2 066 000 véhicules vendus, la marque Volkswagen occupe 12,6% du marché chinois.

 

   

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